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Les ravages de la LRU (suite)

Qui a dit que seuls les médiocres (bon débarras) seraient touchés par l’autonomie ? Voici que devenu autonome et en panne de budget, le King’s College de Londres (c’est dire, il est cité en place ... royale dans tous les classements d’excellence eux-mêmes cités par notre rapporteur français sur l’amélioration des performances de nos universités françaises) se débarrasse, entre autres, de sa (non moins prestigieuse) paléographie, et d’au moins un brillant philosophe et linguiste, Shalom Lappin (un liste de publications à faire pâlir l’Aeres, anciennement professeur à l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, elle-même dans les meilleures places des classements etc.).

C’est arrivé près de chez nous...

J’ajouterai, un peu méchamment, que Lappin était à fond dans le système et que sa recherche était tout ce qu’il y a de plus adéquate (linguistique et informatique). Il était propre sur lui. C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé.

http://timesonline.typepad.com/dons_life/2010/01/universi...

http://leiterreports.typepad.com/blog/2010/01/budget-crisis-at-kings-college-london-kcl-firing-senior-faculty-in-philosophy-including-full-profess.html

http://www.facebook.com/home.php#/group.php?gid=277389651...

Lettre de Shalom Lappin

http://gist.github.com/288062

URL de cet article 9931
   
Même Auteur
Thomas Frank. Pourquoi les pauvres votent à droite ? Marseille : Agone, 2008.
Bernard GENSANE
Rien que pour la préface de Serge Halimi (quel mec, cet Halimi !), ce livre vaut le déplacement. Le titre d’origine est " Qu’est-ce qui cloche avec le Kansas ? Comment les Conservateurs ont gagné le coeur de l’Amérique. " Ceci pour dire que nous sommes en présence d’un fort volume qui dissèque les réflexes politiques, non pas des pauvres en général, mais uniquement de ceux du Kansas, dont l’auteur est originaire. Cela dit, dans sa préface, Halimi a eu pleinement raison d’élargir (…)
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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