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Les ravages de la LRU (suite)

Le conseil général du 92 supprime sa subvention à l’université de Nanterre
Le conseil général des Hauts-de-Seine (CG92), présidé par Patrick Devedjian (UMP) a décidé de supprimer la subvention annuelle de 900.000 euros qu’il versait depuis quatre ans à l’université de Nanterre, un choix dénoncé par le PS qui y voit une "priorité donnée au privé".

L’aide départementale entrait dans le cadre d’un "contrat d’objectifs pluri-annuel" qui s’est achevé fin 2008 entre le département et l’université, qui compte 32.000 étudiants.

"J’ai dit que j’étais ouvert" à une reconduite de la subvention, "à la condition que cela corresponde à un projet en relation avec la politique départementale, c’est-à -dire le développement de métiers qui sont exercés à La Défense ou dans le département", a expliqué à l’AFP M. Devedjian, qui ajoute : "J’attends toujours un projet" de l’université.

Une source à l’université de Nanterre a évoqué "une négociation lente et difficile", se disant "très pessimiste" sur son issue.

Dans un communiqué, les élus socialistes du CG92 "s’insurgent contre ce nouveau désengagement", alors que le "département continue de financer à hauteur de 10 millions d’euros de subvention annuelle le pôle Léonard de Vinci", autrement appelé "fac Pasqua".

Situé dans le quartier d’affaires de La Défense, ce pôle privé avait été créé en 1985 par Charles Pasqua, qui en est toujours président. Ses trois écoles (management, ingénieurs, multimédia) et ses partenaires, dont l’université Paris-Dauphine, y accueillent environ 6.000 étudiants.

M. Devedjian a d’ailleurs confirmé à l’AFP que le CG92 avait accordé "une petite subvention à Dauphine, 400.000 euros annuels, pour les aider à payer le loyer" au pôle Léonard de Vinci.

Concernant le pôle Léonard de Vinci, il a souligné que la subvention avait "diminué de moitié" depuis son arrivée au CG92, en 2007.

Le budget annuel de l’université de Nanterre s’élève, hors salaires, à quelque 60 millions d’euros.

Source : AFP

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