En Haïti la situation ne change pratiquement pas, malgré les secours internationaux énormément de personnes n’ont pas encore reçu une quelconque aide. Le contingent militaire US fort de maintenant près de 20 000 hommes borne son aide à des distributions ponctuelles et bien peu efficaces de bouteilles d’eau et de vivres. Il est vrai que le métier des militaires est tout de même plus le "maintient" de l’ordre. C’est d’autant plus dommage qu’un exercice d’assistance avait été prévu, à priori un jour avant la catastrophe, donc le 11, sur la base du passage d’un ouragan dévastateur.
Les réfugiés haïtiens ne sont quant à eux plus admis par Washington, depuis le début de la crise des navires de guerre nord-américains sont stationnés autour des côtes haïtiennes, non pour l’acheminement de secours mais bien pour empêcher les réfugiés de remonter ves les USA tout proches (245 km jusqu’à Guantanamo et plus de 1000 km jusqu’à Miami).
De leur côté les 8 pays de l’ALBA (Antigua-et-Barbade, Bolivie, Cuba, Dominique, Équateur, Nicaragua, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Venezuela, le Honduras sous dictature ayant quitté l’organisation) n’avaient pas prévus d’exercices de secours mais dépêchent effectivement des aides médicales et viennent de décider d’un programme complet d’assistance.