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Argentine : la présidente annule un voyage par manque de confiance en son vice-président

Cristina Kirchner a suspendu son voyage en Chine pour ne pas laisser la charge de l’Exécutif durant 10 jours au vice-président Cobos

La Présidente a argué que le vice-président "ne remplit pas le rôle que lui assigne la Constitution" , donc il ne pouvait pas rester au commande du pays. Elle a donné des instructions pour réunir la commission parlementaire qui doit décider du limogeage du président de la Banque Centrale Argentine, Martà­n Redrado.

A quelques jours d’un voyage prévu de longue date, la présidente Cristina Kirchner a décidé de suspendre sa visite en Chine pour éviter que Julio Cobos reste aux commandes de l’Exécutif. "Le voyage m’obligeait à être à l’étranger durant un laps de temps trop grand. Le vice-président ne remplit pas le rôle que lui assigne la Constitution. Non seulement il est devenu un leader du parti d’opposition, mais il fait directement obstruction et s’oppose aux mesures qui sont du ressort de la présidence. J’ai décidé de reléguer cette mission parce que je crois que si les autres n’exercent pas leurs rôles avec responsabilité, j’ai à le faire" , a-t-elle assuré hier depuis le Salon Sud de la Casa Rosada. La Présidente a aussi annoncé qu’elle avait informé le Président de la Chambre des députés, Eduardo Fellner, qui se trouvait présent sur place avec les chefs des groupes parlementaires Agustà­n Rossi et Miguel Pichetto, pour que se réunissent les commissions parlementaires du Budget et des Finances. La session des deux chambres ne pourra décider du limogeage de Martà­n Redrado à la présidence Banque Centrale que lorsque les deux commissions se seront mises d’accord.

http://www.primitivi.org/spip.php?article199

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Les éditocrates - Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle, Aude Langelin
Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers. Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies. « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) (…)
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L’art de la politique est de faire en sorte que les gens se désintéressent de ce qui les concerne.

Daniel Mermet

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