Le groupe TOTAL a annoncé son intention d’arrêter l’exploitation du gisement de Lacq fin 2013. La raison est avant tout financière. Il reste du gaz pour de nombreuses années, qui permettrait de poursuivre et développer les activités chimiques actuelles et d’en créer de nouvelles. Mais, compte tenu des taux de rentabilité exigés par les actionnaires, TOTAL se retire. Tous les effets d’annonces et les écrans de fumées qu’il distille dans les médias sur son implication dans l’emploi à Lacq ne peuvent occulter cette évidence. L’entreprise pétrolière, héritière du groupe public Elf privatisé en 1994, qui a tiré une grande partie de sa puissance des profits de notre sous-sol (au moins 25 milliards d’euros) n’aura plus aucune responsabilité industrielle et laissera le complexe de Lacq livré à lui-même.
Militants syndicaux actifs et retraités de cette entreprise, nous ne nous résignons pas à contempler passif ce désastre annoncé. Des milliers d’emplois et l’avenir économique du Béarn seraient ainsi abandonnés par la première entreprise industrielle Française.
Nous avons décidé de réagir pour dénoncer Total qui veut quitter son berceau historique proposer une initiative à la portée de tous : Le manifeste pour Lacq. Il retrace l’histoire industrielle et sociale du complexe de Lacq et fait une proposition simple et mobilisatrice. Création d’un fonds d’investissement de 1 milliard d’euros géré par Total et les acteurs économiques, sociaux et politiques de notre région.
1 milliard pour Lacq, ce ne serait pas cher payé par Total pour maintenir et développer le complexe de Lacq.
Le manifeste pour Lacq peut être signé en ligne sur le site Internet :
http://www.1milliardpourlacq.com/