RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Obama : «  Change can happen" (le changement peut arriver) mais surtout pas avec Cuba !

Le Président étasunien Barack Obama vient de réduire en miettes le slogan de sa campagne électorale et que lui avait attiré tant de voix. Et oui, à ce qu’il semble « Change can happen » (le changement peut arriver ou est possible) mais à bien des égards « changement » est bel et bien synonyme de continuité et de « perestroïka » - et, oui, et oui, ne faites pas cette tête respectable lecteur- « perfectionnement) si tant est que cela est possible) et ravalement de façade du capitalisme impérialiste étasunien et mondial.

Beaux discours, très beaux même, mais pas de changement au sujet d’une toute petite île aux habitants trop dangereux pour Washington. En voici la toute récente preuve et je vous invite (ah, cette habitude à moi de vouloir vous amener à lire entre les lignes) à jeter un coup d’oeil au hasard à une toute récente dépêche prouvant que le slogan « Obamien « Change can happen » n’est pas valable pour Cuba. Cependant, la quasi-totalité des agences de presse prennent bien soin de ne pas appeler un chat un chat. Les lettres colorées témoignent peut-être de mon fort penchant pour la peinture. Les notes colorées intercalées c’est pareil ! En fin de comptes tout n’est pas blanc et noir !

Voici la dépêche en question :

Obama prolonge d’un an l’embargo contre Cuba

Attention ! On connaît depuis belle lurette la différence entre embargo et blocus criminel avec un caractère extraterritorial révoltant.

AFP - Le président américain Barack Obama a prolongé d’un an la "loi sur le commerce avec l’ennemi" qui interdit tout échange avec les pays considérés comme une menace pour les Etats-Unis, et qui affecte seulement Cuba, a annoncé lundi la Maison Blanche.

Attention !Ennemi ! Menace ! Qui a menacé de rayer l’île de carte lors de la crise des missiles !Qui qui fait subir un blocus à qui ? Qui a financé une liste interminable d’actes de terrorisme, de plans d’assassinats de dirigeants ? Qui essaye par tous les moyens de renverser la Révolution Cubaine depuis 50 ans ? La liste est longue…

Renseignez-vous auprès des Cubains !

"La prolongation" de cette mesure pour un an "est d’intérêt national", explique le court texte signé par M. Obama le 11 septembre et diffusé lundi, date limite pour la prolonger.

Attention ! Est-ce par hasard l’intérêt du peuple étasunien qui a des liens excellents avec le peuple cubain et qui par milliers risquent de lourdes amendes pour la simple raison de visiter Cuba ce que les lois du blocus lui interdisent catégoriquement ? On sait bien dans l’intérêt national de qui à Washington et à Miami !

Cette loi a donné naissance en 1963 à l’embargo contre Cuba.

Attention ! Là encore le fameux euphémisme !

La Corée du Nord était aussi concernée par cette loi jusqu’à juin de l’an dernier, date à laquelle l’ex-président George W. Bush a retiré le pays de la liste des Etats concernés par cette loi. Le régime de Pyongyang s’était alors engagé à démanteler son programme nucléaire.

Attention ! Pourquoi la levée ou l’inexistence de restrictions d’aucune sorte dans le cas d’autres pays socialistes ? L’exemple de Cuba est pernicieux pour l’Amérique Latine-arrière cour !!!!!!!!!!!! Tout comme 1959 (triomphe de la Révolution dans la Cuba casino-des-Caraïbes- d’alors), 2009 est une année fatidique (ALBA, MERCOSUR, les idées de Révolution, dignité, souveraineté se répandent comme une traînée de poudre (Venezuela, Bolivie, Équateur et j’en passe !

En matière de sanctions commerciales, cette loi est la plus ancienne actuellement en vigueur aux Etats-Unis. Elle a été promulguée en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, et a été appliquée à plusieurs reprises depuis, à chaque fois contre des pays opposés aux Etats-Unis.

Pour une fois ! Ceux qui refusent de courber l’échine !

L’embargo de 1963 a été durci en 1992 et en 1996, puis adouci à partir de 2000 pour autoriser la vente de produits agricoles et de médicaments, sous certaines conditions, au régime cubain.

Là vraiment, après tout ils ne sont pas tellement méchants les ricains ! Le commerce se fait en un seul sens. Les achats cubains doivent se faire au comptant avec une flopée d’autorisations, procédures, restrictions et vérifications jamais vues.

Barack Obama a de nouveau modifié les sanctions le 13 avril pour autoriser les voyages sans limite des Cubano-américains vers l’île communiste, certains envois et le commerce dans le secteur des télécommunications.

Attention ! Cuba n’est pas n’importe quelle île ! C’est « l’île communiste » ( cela voudrait dire para hasard « porteuse d’une grave maladie contagieuse). Je n’ai jamais entendu utiliser « île capitaliste » pour se référer aux très, très nombreuses autres îles de la planète.

Attention ! Au sujet de la modification des sanctions, elle n’a même pas fait revenir la situation au statu quo existant sous l’administration Clinton.

Cher lecteur averti lisez avec attention les infos des grands médias car, côté Washington et côté grands médias « change can’t happen » (le changement ne peut pas arriver ou n’est pas possible) lorsqu’il s’agit de Cuba !

Le blocus reste intact !

Reynaldo Henquen (La Havane)

URL de cet article 9156
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Che Guevara : Écrits sur la révolution
Ernesto Che GUEVARA
Cette anthologie d’écrits et d’interviews de Che Guevara permet de découvrir l’approche politique et théorique de la pensée du célèbre révolutionnaire, bien loin des stéréotypes qu’on voudrait nous imposer. Ce volume contient des interviews célèbres dont celle de Josie Fanon (épouse de Frantz Fanon, l’auteur des Damnés de la terre) mais aussi les textes suivants : - Notes pour l’étude de l’idéologie de la révolution cubaine - Il faut que l’Université se teinte de noir, de mulâtre, d’ouvriers, de paysans - Le (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs.

Malcolm X.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.