Lors de son voyage officiel aux Émirats Arabes Unis, Sarkozy a, une nouvelle fois, étalé son inculture notoire. Voulant prouver à sa suite qu’il lit désormais des livres, il déclare sa passion pour Zola (après Jaurès, Zola, demain Gorki ?), plus précisément pour les "Rougon-Macquart". Cet effort louable de communication fait " pschittt " car le mauvais élève prononce "Rougon" "Roujon". Avant de faire un plongon dans la piscine, peut-être...
C’est au cours élémentaire que l’on apprend cette belle subtilité, cette énorme difficulté de la langue française.
Un peu plus tard, dans une base militaire, il s’adresse à un soldat sans reconnaître l’uniforme de l’armée française. Il lui parle donc en étranger, c’est-à -dire dans son anglais de 5ème de transition. Il lui pose un question d’un intérêt phénoménal :
" How old are you ?
" Thirty-one, répond le biffin éberlué.
Et notre président polyglotte de poursuivre :
" Where are you from ?
" Saint-Dizier.
Un grand moment de politique... et de culture !
L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.
Frank Zappa