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Etudiants agressés par le président de l’université de Nice (27 Avril 2009)

(27 Avril 2009) Albert Marouani, président de l’université de Nice, vient faire une conférence sur le campus bloqué de Saint-Jean d’Angély, en lutte depuis 2 ans contre la LRU, en grève depuis 3 mois (enseignants, personnels et étudiants). Conférence qui a pour thème l’autonomie des universités et les bienfaits de la concurrence libre et non faussée entre les universités.

Face à cette provocation, les universitaires mobilisés font un barrage filtrant à l’entrée de l’amphithéâtre pour tenter d’instaurer un dialogue. Albert Marouani s’en prend physiquement aux grévistes sans même tenter d’entamer ce dialogue. Ils les menace ensuite d’exclusion et de conseil de discipline. Selon ses propres termes, les grévistes "ne sont rien", " ne sont pas chez eux" et les insulte allègrement : "Vous n’êtes rien", "Allez vous faire voir petit imbécile", "Vous êtes une bande de lâches oui de lâches", "Fascistes","Bande de minables","Tous des débiles","Incapables de faire des études","vous serez traduit en conseil de discipline","Je vous reconnaîtrai un par un’, "Vous passerez la nuit au poste".

Ensuite, la brigade d’intervention de la police nationale a procédé a des contrôles d’identité et a une fouille sur le seul étudiant gréviste d’origine maghrébine avec la bénédiction de l’administration.

voir la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=AuCLy3IZqSk

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La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le (…)
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A force de tout voir on finit par tout supporter...
A force de tout supporter on finit par tout tolérer...
A force de tout tolérer on finit par tout accepter...
A force de tout accepter on finit par tout approuver.

Saint Augustin

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