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1er acte public Travail et Démocratie le 2 mai 09 à la Maison des métallos à Paris

TRAVAIL & DEMOCRATIE Premier Acte public proposé par le Collectif Travail et Démocratie* Samedi 2 mai 2009 à la Maison des Métallos toute la journée de 9h30 à 22h

Le travail dans la démocratie et la démocratie dans le travail : état des lieux et perspectives

Une journée de réflexions, d’interventions vivantes, de témoignages, de projections,
d’analyses et de perspectives ouverte à toutes et tous pour remettre le travail au coeur du débat démocratique et s’interroger sur le déficit de démocratie dans le monde du travail.

L’actualité est dense : grèves interprofessionnelles, grève générale en Guadeloupe,
Martinique et Réunion, multiplication des confits sociaux dans les entreprises et les
services publics, "appels" divers et "appel des appels". Nous assistons à une escalade
dans la détérioration du contexte économique et social qui ébranle chacun et chacune.
Face à la pluralité et à la diversité des préoccupations, des productions, des témoignages
et des luttes en cours, nous nous proposons d’interroger :
 le déficit des pratiques démocratiques dans le monde du travail
 la place du travail - et pas seulement de l’emploi -, dans le débat démocratique
 l’impertinence de la prise de parole sur le travail comme exercice démocratique.


Les moments / Le déroulement

Le déroulement de cette initiative est conçu comme un trajet durant lequel chaque
participant apporte son expérience. L’exigence de remettre la démocratie au travail, et de la
démocratie dans le travail, appelle des dispositifs singuliers favorisant la circulation des
expériences, des idées et des personnes. Nous avons ainsi imaginé une journée offrant un cadre
structurant dans lequel les rencontres puissent se réaliser dans la diversité des expériences et
des manières de faire. Des personnes, des associations et des structures initieront de
nombreuses occasions d’échanges par des initiatives prenant différentes formes et
préparées pour l’occasion : tables de travail portant sur plusieurs axes thématiques,
interventions-débats, ateliers, partage d’expériences. Nous avons prévu également de
nombreux espaces-temps formels et informels, collectifs et épars, pour favoriser le
croisement des expériences, et la circulation dynamique entre ces temps : pauses cafés et
apéro, repas, projection…
Le 2 mai est une journée de mise au travail d’une question nécessaire, celle de
l’articulation entre travail et démocratie. Des personnes d’horizons différents y mettront à 
l’épreuve leurs idées et expériences dans le cadre d’échanges contradictoires et argumentés.
Cela à travers des dispositifs de travail diversifiés et dynamiques, interactifs : tables, ateliers,
interventions-débats, échanges informels, etc.
Le 2 mai, une journée d’exigence, de prise de risques et d’intelligence de l’action.
Exigence car il ne s’agit pas seulement de commenter ou de décrire le travail, la démocratie ou
leur articulation, mais bien de les penser. Prise de risques car il ne s’agit pas de poser, encore
moins d’imposer, un savoir mais de prendre de la distance, d’écouter l’autre, et d’oser une
démarche critique qui interroge ce qui semble aller de soi. Intelligence de l’action car il ne s’agit
pas de proposer des "recettes" pour agir mais de comprendre ce qui est à l’oeuvre dans
les actes que nous posons et dans ceux que nous ne posons pas.
La journée s’articulera entre plusieurs espaces : plénières, interventions, tables, ateliers, représentations théâtrales et projections cinématographiques.

Entrée libre avec réservation souhaitée /
Lieu : Maison des métallos - 94 rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris
M°Couronnes (L.2) ou Parmentier (L.3) - Bus 96
Renseignements, réservations : travail-democratie@lesperipheriques.org
Site Internet : www.travail-democratie.org

*Le Collectif Travail et Démocratie, constitué il y a deux ans à l’initiative de l’association Les
Périphériques vous parlent et de Claire Villiers, Vice-Présidente du Conseil Régional d’àŽle-de-France, a été rejoint par de nombreuses structures, aujourd’hui coordonnées par les Périphériques vous parlent, la
Coopérative Direction Humaine des Ressources, Peuple et Culture, et la Fraternelle de Recherche et de
propositions. La rédaction d’un Appel commun génère aujourd’hui des initiatives dont cette journée à la
Maison des métallos constitue le premier Acte Public, qui vise à poursuivre la confrontation des expériences et points de vue, à mettre en synergie les moyens et les réseaux, et à mobiliser les leviers d’action afin de faire basculer cette problématique dans le champ public.
Journée soutenue par le Conseil Régional d’Ile de France, le comité d’entreprise de la Caisse d’Epargne de Paris-àŽle-de-France et la Maison des Métallos.

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La traque des lanceurs d’alerte
Stéphanie Gibaud
Préface de Julian Assange Les lanceurs d’alerte défrayent l’actualité depuis une dizaine d’années. Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning était en prison, Stéphanie Gibaud et bien d’autres sont (…)
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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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