Voici le récit que m’a fait une connaissance du milieu associatif auquel j’appartiens. Récit corroboré par d’autres personnes présentes au moment de l’agression.
Celle-ci a fait l’objet d’un dépôt de plainte auprès des autorités.
J’attire votre attention sur le fait qu’aucun journal n’a souhaité bon de prendre en compte ce récit.
(k)G.B.
Dimanche 12 Avril 2009, à 17h40, j’étais dans la file d’attente pour assister à un spectacle à la salle de théâtre d’ADYAR, Paris 7e, square Rapp, pour récolter des fonds au profit du secours populaire à destination des enfants victimes de l’invasion de Gaza en 2008/2009.
J’ai entendu des cris, des hurlements, et en tournant ma tête dans la direction d’où ils provenaient, j’ai vu une vingtaine de jeunes adultes s’acharnant à coups de battes, de casques de scooter… sur un autre homme à terre.
Je me suis précipité pour lui porter secours et un groupe de 6-7 hommes se sont détachés des assaillants pour m’agresser à mon tour.
Ils m’ont frappé de la même manière, ajoutant des insultes racistes à mon encontre « sale arabe, nous on t’encule ». Je me suis protégé de mon mieux.
Cela a duré une trentaine de secondes, mais comme autour des gens criaient et appelaient au secours, les assaillants ont pris la fuite, laissant l’autre homme à terre, ensanglanté.
Après avoir porté plainte et avoir consulté le service médico-légal, j’ai écopé d’une ITT de 6 jours " plusieurs ecchymoses au crâne et au dos.
L’autre jeune homme a aussi porté plainte.
Plusieurs personnes ont laissé leur témoignage en vue de l’enquête de police.
Si je me permets de vous adresser ce message, c’est parce que malgré mes appels aux media : Libération, Le Parisien, Canal+, aucun n’a jugé bon de relayer cette agression à caractère raciste, alors que dans d’autres circonstances ils s’en donnent " si je puis me permettre " à coeur joie.
Il va de soi que j’ai une copie du dépôt de plainte, de mon certificat d’ITT, et l’autre jeune homme pourra témoigner devant caméra.
Merci de diffuser cette information partout où vous le pouvez.
