Communiqué de Presse - 2e du 26/03/2009 14h00
Nous condamnons à nouveau les déclarations accusatoire du Président de l’Université de Strasbourg sur France Bleu Alsace à 07h45 (" Ecoutez ce matin j’ai constaté que les locaux de ce qu’on appelle le bureau de la vie étudiante ont été … on ne peut dire que ... ravagé, massacré à coup d’extincteur, des cloisons vitrées éventrées, des ordinateurs volé ou abandonné à l’extérieur, donc le reste, l’enquête suivra son cours pour voir ce qu’il y en est, mais ... on a jamais vu depuis le début de l’occupation … des actions de cet ordre, il y a une escalade … qui est totalement inadmissible. (…) On avait déjà constaté de petit larcins, que nous avons choisi justement de ne pas mettre en avant pour favoriser … disons ... l’apaisement. C’est pas les premiers larcins mais on a considéré qu’on pouvait les accepter. Ca c’est inacceptable." ) visant les étudiants et personnels grévistes. Sous couvert d’une hypothétique neutralité administrative, Alain BERETZ profite de l’événement pour mener une campagne de désinformation à l’égard du mouvement. Ces diffamations ne pourront réduire les huit semaines de luttes, dont cinq d’occupation active, à un acte de vandalisme, que nous avons immédiatement condamné.
Cette pseudo-neutralité de l"administration viole le principe de présomption d’innocence dans une situation trouble où la véracité des faits n’est toujours pas établie. Elle participe d’une volonté de cassage de l’outil politique qu’est le blocage, dans le but de désolidariser Strasbourg du mouvement national de contestation.
Nous tenons à rappeler que, par leur mutisme et leur volonté d’imposer des réformes non concertées, Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Valérie PECRESSE et M. Le Ministre de l’Education Nationale Xavier DARCOS sont seuls responsables de la poursuite et la radicalisation du mouvement ainsi que nous l’avons déjà affirmé.
C’est pourquoi, nous, communauté universitaire en grève, tenons à rappeler notre condamnation des dégradations et les commentaires de M. BERETZ à leurs propos : l’occupation de la Présidence témoigne du refus de la fermeture de l’Université et de l’évacuation des étudiants sous des prétextes de militarisation et de "sécuritarisation" du Campus Central.
La Commission Presse