De la politesse,
Je croyais encore à une certaine forme de politesse de la part d’un président de la République Française.
J’aurais dû me douter qu’on ne pouvait pas trop en attendre de quelqu’un qui se permet de dire :
"Casse toi, pauv’con !".
En effet, lui ayant fait parvenir par courrier postal une lettre, copie ci-dessous en date du 30 novembre 2008, je n’ai même pas reçu un vulgaire accusé de réception de la part des services ( pourtant fort bien fourni me semble-t-il ) de la présidence.
Il va de soi, bien sûr, que je n’ai pas non plus eu le moindre début de réponse à la question posée. le 30 novembre (je devais sans doute croire encore au Père Noël).
Ce 25 décembre 2 008
Marcel MAGNON
MAGNON Marcel
Enseignant retraité
40 rue Marcel Proust
26200 MONTELIMAR
LETTRE OUVERTE à M. le président de la République
Le 18 décembre 2 006, vous avez déclaré à Charleville-Mézières : « Je veux, si je suis élu président de la République, que, d’ici à deux ans (soit au plus tard le 18 Décembre 2008), plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid, parce que le droit à l’hébergement c’est une obligation humaine. Si on n’est plus choqué quand quelqu’un n’a pas de toit et qu’il fait froid, et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s’en trouvera remis en cause. »
Alors que :
- plusieurs personnes sont encore récemment mortes de froid dans notre pays,
- des milliers de personnes s’apprêtent à passer les plus mauvaises fêtes de Noël et de Jour de l’An de leur vie ,
- des milliers de personnes perdent ou vont perdre leur emploi ,
- les associations caritatives sont débordées par les demandes de personnes sans ressources ,
- des centaines d’étrangers demandeurs d’asile sont expulsés des CADA et deviennent eux aussi des sans-abri ,
je souhaiterai savoir ce que vous avez réellement mis en place pour honorer votre promesse dont l’échéance tombe dans moins de trois semaines.
Ce 30 novembre 2008