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Construire d’urgence le "tous ensemble en même temps" contre Sarko-MEDEF, le FMI de Strauss-Kahn...

Communiqué de la commission luttes et syndicalisme du Prcf

Construire d’urgence le "tous ensemble en même temps" contre Sarko-MEDEF, le FMI de Strauss-Kahn et l’Union Européenne du capital

Alors que la « rupture » Sarkozyste s’accélère (lois scélérates sur le travail du dimanche, la retraite à 65 voire à 70 ans, mesures pour favoriser la précarité et les CDD, soutien aux délocalisations malgré les rodomontades, insultes de Darcos contre les enseignants et les grévistes, menaces contre les ouvriers du Livre, poursuites contre les syndicalistes de Renault-Sandouville...) et que la crise du capitalisme étend progressivement ses ravages (destructions d’emplois, hausse du chômage et baisses de salaires...), la France connaît une période d’intenses luttes de classe et de montée des conflits sociaux.

Partout dans le pays, malgré la censure et la désinformation des médias aux ordres, les luttes se développent, massives et déterminées, contre la casse des services publics (Education, Poste, SNCF, ONF, audiovisuel, recherche, ANPE...), contre les suppressions d’emplois, les fermetures d’usines et les délocalisations (en particulier dans toute la filière automobile avec les luttes de Ford, Renault, Goodyear... ), contre la destruction des droits sociaux et des système solidaires (Sécu, retraite à 65 ou 70 ans, travail du dimanche...) ou pour des augmentations de salaires et du pouvoir d’achat (petits et moyens exploitants agricoles, salariés de la Caisse d’épargne...), sans oublier les luttes des sans-papiers et les très nombreuses luttes locales... . De même, la jeunesse fait à chaque occasion entendre sa vigilance, en sifflant le nom de Sarkozy au salon des apprentis, en chahutant Darcos venu pontifier dans un lycée, ou en manifestant avec les enseignants en lutte...

De la France des travailleurs monte une profonde colère contre ce gouvernement anti-social et anti-démocratique qui attaque et méprise quotidiennement les salariés, les grévistes et les fonctionnaires, qui détruit méthodiquement les acquis sociaux, le droit de grève, et qui reçoit les salutations enthousiastes du grand patronat européen pour le remercier de casser la France républicaine au nom de l’UE et de financer sans compter les grands actionnaires.

Dans le même temps, de nombreux indices (succès de la « Lettre ouverte aux Etats-majors syndicaux », remontées des AG de grévistes, très nombreuses motions des structures syndicales locales ou intermédiaires à leurs directions nationales pour le « tous ensemble », appels de syndicats « de base » (comme la CGT de Ford Blanquefort) ou de différentes UL CGT, mots d’ordres repris dans les cortèges...) témoignent de ce que que les salariés et les syndicalistes de terrain critiquent de plus en plus les directions syndicales, leur refus de « globaliser les luttes » ainsi que l’explique Chérèque à qui veut l’entendre et leur stratégie de journées d’action corporations par corporations.

Les expériences de ces dernières années ont en effet maintes fois prouvé que cette stratégie corporatiste et attentiste des états-majors syndicaux mène les travailleurs de défaites en défaites, en 2003 pour les enseignants, en 2005 pour les travailleurs de la Fonction Publique et ceux de la région marseillaise, à l’automne 2007 lors de la casse des régimes spéciaux de la SNCF et de la RATP... Alors que les directions syndicales n’ont jamais chercher à organiser un front de résistance à Sarkozy qui a pourtant proclamé urbi et orbi qu’il était le Thatcher français, leur bilan est aujourd’hui terrifiant avec des acquis sociaux laminés les uns après les autres et la perspective d’une régression historique de tous les droits des travailleurs.

Comment accepter alors que, face à une même politique menée par un même gouvernement, les postiers, cheminots, enseignants, les salariés de l’automobile ou les retraités... soient à nouveau appelés à agir en ordre dispersé ? Que, sans même parler du jaunissant Chérèque, les Thibault, Le Duigou, et autres Aschiéri refusent ne serait-ce que d’évoquer la « convergence des luttes », qu’ils s’attaquent aux organisations CGT qui se réclament du combat de classe comme l’UL CGT de Douai et qu’ils cherchent encore par tous les moyens à entretenir la fiction de « négociations » avec un gouvernement de casseurs tout en s’alignant sur le syndicalisme européen d’accompagnement incarné par la CES, véritable courroie de transmission de la commission européenne ?

A l’heure de la crise mondiale du capitalisme et face à un gouvernement qui accélère sa guerre de classe, les salariés n’ont de fait qu’une alternative : être écrasés séparément et successivement par ce pouvoir ultra-patronal et fascisant, et subir un terrible recul de civilisation ; ou faire converger leurs luttes pour construire la seule force que craint le grand capital, celle de l’union des travailleurs dans l’action, et gagner tous ensemble et en même temps contre leur adversaire commun.

Dans ce moment décisif où l’affrontement de classe peut accoucher pour les travailleurs d’une défaite majeure ou d’une victoire porteuse d’espérance, il faut bien mesurer la responsabilité historique de tous ces dirigeants politiques et syndicaux qui, censés porter la colère populaire, temporisent, oublient les enseignements élémentaires de la lutte de classe et prennent par là même le parti de la division et de la défaite des travailleurs.

Pour sa part, déterminé et unitaire, le PRCF www.prcf.fr contribuera de toutes ses forces à aider les travailleurs et la jeunesse à rompre avec la politique de collaboration de classe des états-majors de la fausse gauche politique et syndicale et à s’unir public/privé, salariés/jeunes, salariés/travailleurs indépendants pour construire, à partir des luttes à la base, le rapport de forces gagnant contre le MEDEF, l’UE du capital, le FMI de DSK et ce gouvernement indigne de la République.

le 23 novembre 2008

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