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Les présidents d’université et le flouze

Pendant la lutte contre le passage de la loi LRU par le gouvernement, combat auquel, malheureusement, 80% des enseignants du supérieur ne se sont pas associés (voir ma note http://blogbernardgensane.blogs.nou...), je me suis retrouvé, par hasard, un midi, dans un restaurant parisien, à côté d’une table où déjeunaient (je le compris au bout de quelques minutes) quatre présidents d’université. J’étais, à l’époque, professeur à l’université de Poitiers. Je choisis de garder l’anonymat. L’exiguïté des restaurants parisiens aidant, je n’eus pas même à tendre l’oreille pour suivre leur conversation. Pendant une heure, ils ne discutèrent, en détail, que de deux choses : le renforcement de leur pouvoir grâce à cette nouvelle loi, et l’augmentation de leurs émoluments.

Je lis ce jour dans une lettre circulaire de mon syndicat que les primes des présidents d’université vont passer de 18000 à 40000 euros.
Ceci est une insulte à tous les personnels des universités et, en particulier aux personnels ouvriers et administratifs à qui l’on impose désormais couramment des contrats à 80% du temps de travail pour des salaires nets de moins de 1000 euros par mois.

Rappelons pour la bonne bouche qu’un maître de conférences (Bac + 8) débute à 1680 euros net par mois.

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Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

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