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Pour comprendre la Bourse

Un correspondant m’a fait parvenir la petite histoire suivante :

UN TRADER DE SINGES

Une fois, dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu’il achèterait des singes pour 10 $ chacun.

Les villageois, sachant qu’il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L’homme
en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes
diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.

Alors, l’homme annonça qu’il achetait désormais les singes à 15$. Le villageois recommencèrent à chasser les singes.

Mais bientôt le stock s’épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.

L’offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu’il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.

L’homme annonça alors qu’il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s’occuperait
des achats.

L’homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : « Regardez ces cages avec tous ces singes que l’homme vous a achetés.
Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu’il reviendra, vous pourrez les lui vendre à 50$. »

Les villageois réunirent tout l’argent qu’ils avaient, certains vendirent tout ce qu’ils possédaient, et achetèrent tous les singes.

La nuit venue, l’assistant disparut.
On ne le revit jamais, ni lui ni son patron ; que des singes qui couraient dans tous les sens.

Bienvenue dans le monde de la bourse !

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Contrairement à Zola qui s’imposait des efforts cognitifs démentiels dans la préparation de ses romans, Pierre Lemaitre n’est pas un adepte compulsif de la consultation d’internet. Si ses oeuvres nous donnent un rendu de la société aussi saisissant c’est que, chez lui, le vraisemblable est plus puissant que le vrai. Comme aurait dit Flaubert, il ne s’écrit pas, pas plus qu’il n’écrit la société. Mais si on ne voit pas, à proprement parler, la société, on la sent partout. A l’heure ou de (…)
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Le gant de velours du marché ne marchera jamais sans une main de fer derrière - McDonald ne peut prospérer sans McDonnell Douglas, le fabricant (de l’avion de guerre) F15.

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