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Des morts et des blessés

Je consulte régulièrement le site http://antiwar.com/casualties/.

On y trouve le nombre des morts et des blessés étatsuniens en Irak et le nombre de civils irakiens tués depuis le début de l’invasion en mars 2003.

Nous en sommes à 4.176 morts du côté américain et 30.000 blessés. Selon des estimations officieuses, le nombre des blessés serait de plus de 100.000.

Le site fournit le nom, l’adresse, le grade et les circonstances de la mort de chaque combattant étatsunien tué.

1.273.378 civils irakiens ont perdu la vie ces cinq dernières années.

La chaîne CBS estime à une vingtaine par jour le nombre de tentatives de suicides de soldats américains :
http://www.cbsnews.com/stories/2008/04/21/cbsnews_investigates/main4032921.shtml

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Hélène Berr. Journal. Paris, Tallandier, 2008.
Bernard GENSANE
Sur la couverture, un très beau visage. Des yeux intenses et doux qui vont voir l’horreur de Bergen-Belsen avant de se fermer. Une expression de profonde paix intérieure, de volonté, mais aussi de résignation. Le manuscrit de ce Journal a été retrouvé par la nièce d’Hélène Berr. A l’initiative de Jean Morawiecki, le fiancé d’Hélène, ce document a été remis au mémorial de la Shoah à Paris. Patrick Modiano, qui a écrit une superbe préface à ce texte, s’est dit « frappé par le sens quasi (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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