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"L’Amérique Latine, un continent perdu

Quand j’ai lu cela, dans « Manière de voir » j’ai cru halluciné, ce n’est pas possible me suis je-dis, aurait-il disparu par le hasard d’une faille, un peu comme l’Atlantide ? . Continuant ma lecture je m’aperçois qu’il s’agit en fait d’une vue des occidentaux et plus particulièrement de Moises Naïm du Foreign Office (1), diantre ! …Parce que s’il avait réellement disparu, il faudrait le chercher et peut être le re-découvrir. Découverte de l’Amérique Latine en 2009 par les explorateurs des temps modernes, organismes financiers tel Christophe Colomb sur la Santa Maria, Banque Mondiale, OMC, FMI et tous leurs sbires tel Amerigo Vespucci bravant les lames sournoises du cap Horn, ce serait pas mal non ? Un peu d’histoire ne fera pas de mal à ce genre « d’énergumènes » qui soit dit en passant ont déjà découvert le « sous continent » comme ils l’appellent. Dans les années bénies, de 1970 à nos jours, avec à la tête des Etats « Latinos », des dictatures sanglantes qu’ils avaient misent en places, ils ont fait ce que les Conquistadors avaient entrepris quelques siècles plutôt, notamment le pillage des richesses locales afin de ramener par Galions interposés pour les premiers et à coups d’écritures bancaires et de billets pour les seconds, le pactole, vers des territoires plus au nord. Vous savez, ce que l’on nommait et nomme encore les bienfaits de la civilisation dans les royaumes « très Chrétiens » pour les premiers et les « démocraties libérales » pour les seconds. Les peuples latino-américains sont en train d’écrire l’histoire du moins pour certains d’entres eux (2) en se servant de composantes totalement étrangères au néo-libéralisme comme la solidarité, le commerce d’entraide et l’échange de compétence, on pourrait même dire qu’il s’agit de l’antithèse de notre système et c’est bien là , que le bas blesse.
L’empire et les oligarchies locales vilipendent et même agressent les démocraties qui refusent les TLC (3), comment peut-on laisser à la tête de ces pays des chefs d’Etat dont le but avoué est de se préoccuper du plus grand nombre en l’éduquant, le soignant et lui donnant les moyens de subsister dignement alors que dans les nôtres il s’agit de tout le contraire. Un exemple, en France la part des salaires dans le PIB (1800 milliards d’€) a baissé depuis 25 ans de 9,3%, ce qui revient à dire env. 150 milliards d’€ par an. Le « transfert » n’a malheureusement pas assez profités à ceux qui s’en sont mis plein les poches, non, pas assez, car la sécu, les retraites coûtent trop d’argent…mais à qui ? A la collectivité ? Ou à eux ?

De qui se moque t’on ? Va-t-on laisser ses « voleurs de foules »(4) continuer à nous spolier ou va-t-on se prendre par la main et leur dire « BASTA !!! », en leur bottant les fesses. Les Latinos ont un peu d’avance, eux, ont subit les affres de ce libéralisme et c’est la raison pour laquelle la gauche, la vraie… a gagné du terrain et arrive à gérer certains pays non sans mal, certes, car la bourgeoisie ne lâche pas prise facilement, et il est très difficile de lutter contre la puissance de l’argent, on peut tout acheter surtout les « pauvres », mais même ces pauvres là commencent à se rendre compte de l’importance d’avoir a la tête de leurs pays quelqu’un qui leur ressemble, en Bolivie, ce qui m’avait frappé c’était de voir les « indiens » baisser la tête devant les blancs, révoltant, + de 500 ans de colonialisme marque les esprits et les coeurs, aujourd’hui ils relèvent la tête et alors ? N’est ce pas normal ? , Après tant d’années de souffrances, Evo Morales leur rend un peu de leur dignité perdu durant des siècles, idem pour l’Equateur, au Mexique les peuples premiers (5) ne peuvent pas avoir la même attitude, les Zapatistes depuis 14 ans inverse la tendance mais en dehors des frontières du Chiapas et un peu a Oaxaca c’est beaucoup plus difficile, au Guatemala, idem, depuis l’arrêt des hostilités en 1998 et le dépôt des armes, le pays n’arrive pas à se débarrasser de ses préjugés inter-ethniques et « l’Indio » n’est considéré que comme un sous homme, mais n’est ce pas logique finalement ? Puisque les rois de la région (USA…USA…USA) l’appellent le « sous continent » ? . Mais je m’égare, je m’égare, si l’on revient à l’histoire quand on parle de l’Amérique Latine, il s’agit de la partie allant du Mexique jusqu’à la terre de feu en incluant les îles des caraïbes. L’empire ose appeler cette région du monde le « sous continent », les civilisations qui s’y sont développés sont la preuve de l’ignorance et de l’irrespect de ces vandales Web-isés qui ne jurent que par Wall Street, ou l’on déifie le dollar ou l’on achète et vend des actions par millions pendant que la misère, la souffrance, la sécheresse et la faim se répandent sur la planète tel une pandémie.
L’histoire, la vraie est en Amérique- Latine, des premières civilisations « mères » naquirent sur tout le continent à des étapes différentes, les Olmèques en Mésoamérique et Caral en Amsud.
Six sociétés par le monde ont pu au fil du temps changer leurs modes de vie ce qui rendit possible la civilisation et la formation des premières cités. Mésopotamie, Egypte, Inde, Chine et ce qui nous interesse Pérou et Mesoamerique. Il est important de connaître chacune de ces civilisations parce qu’elles influencèrent le développement d’autres populations et eurent un rôle fondamental dans l’essor des sociétés qui lui succédèrent au moins jusqu’à l’arrivée des conquistadors qui pourfendirent ou massacrèrent autant d’indiens que possible et brûlèrent leurs écrits « païens » bien aidés en cela par les hommes dit d’églises.
Notre mode de vie capitaliste est en train de ruiner la planète qui nous le rend bien, ces civilisations respectaient la mère terre et édifièrent des pyramides et des cités plus belles les unes que les autres, les libéraux eux, ne respectent que Wall street qui veut dire en Anglais : « rue du Mur » et le mur si nous laissons faire on y va tout droit…

Serge Sales

1 : ministère des affaires étrangères Britanniques

2 : Cuba, Venezuela, Bolivie, Equateur, Nicaragua et le Paraguay

3 : Traite de libre commerce, imposé par les USA

4 : voir Denis Robert- Clearstream- « Voleurs de foules contre voleurs de poules »

5 : c’est le meilleur terme pour les designer

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