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Contre le G8, pour le G6 milliards

L’objectif de Chirac, Schröder et Poutine est certes de résister à 
la voracité des dirigeants américains, mais au compte des intérêts des
classes dominantes qu’ils défendent. Leur souci, c’est que « l’impérialisme
néo-libéral » ne soit pas qu’une affaire américaine.

Une des « solutions » est donc d’instituer le retour au mandat
néo-colonial, sous l’égide non des Etats-Unis tout seuls mais de la « 
communauté internationale » matérialisée par l’ONU. Le compromis que Chirac
et Schröder recherchent porte sur les équilibres de pouvoir entre les
Etats-Unis et les autres pays, le rôle assigné à l’OTAN par les Etats-Unis
et le positionnement des « alliés » dans ce bloc, la place de l’ONU, mais
aussi du FMI, de la Banque mondiale, dans la gestion du « mandat
planétaire ».

Ailleurs les difficultés dans l’ organisation des manifestations, en
France par exemple, ont mis en évidence le mal causé par ceux qui se sont
faits, dans le mouvement anti-guerre, les relais de l’appui au « vote de la
France » à l’ ONU.

- Pour esquisser un autre monde

Luttes et résistances d’aujourd’hui : laboratoire d’un socialisme-à -venir.

Le G8 va se réunir à Evian du 1er au 3 juin 2003.

Bafouant les sentiments démocratiques, anti-guerre et anti-impérialistes
de millions de femmes et d’hommes réunis dans des centaines de
manifestations dans de nombreux pays, sur tous les continents, les
Etats-Unis et le Royaume-Uni ont envahi l’Irak pour y renverser le régime, y
établir un proconsulat militaire et y instaurer un régime à leur convenance.

L’Irak « libéré » est devenu d’emblée un Irak occupé. Le 21 avril, le
proconsul yankee, le général en retraite Jay Garner, familier de Richard
Cheney et de Donald Rumsfeld, membre du clan impérialiste américain le plus
dangereux, s’est installé à Bagdad. Dans diverses villes, des mobilisations
populaires portant sur diverses revendications allant des besoins
élémentaires (eau, électricité, nourriture, système sanitaire) à la
réaffirmation d’identités communautaires, jusqu’à l’opposition ouverte à l’
occupation impérialiste, traduisent le sentiment largement répandu que l’
indépendance et l’autodétermination du peuple irakien sont foulées au pied.

Mais le G8 se tiendra quand même en juin !

A Evian, une même « photo de famille » réunira, tous souriants, les
dirigeants qui ont préparé et mené massacres et destructions d’un pays dans
les conditions décidées par eux et les dirigeants qui s’y sont « opposés ».
Opposés ?

Plus exactement qui voulaient que l’occupation soit menée différemment, en
y mettant les « formes » (pendant douze ans la « légalité onusienne » a
servi à couvrir un embargo meurtrier) et en garantissant à tous les « 
grands » une part « décente » des dépouilles. Une même « photo de famille »
réunira ceux qui tuent en Irak et placent un peuple sous leur talon de fer ;
celui qui massacre le peuple tchétchène ; celui qui prolonge la mainmise
oloniale de la France en Afrique ; ceux qui soutiennent à bout de bras le
gouvernement Karzaï en Afghanistan et participent aux opérations de « 
maintien de l’ordre ».

Le G8 va se réunir ! A son agenda, si les Etats-Unis l’acceptent, un
marchandage sur le partage du contrôle et de l’exploitation des gisements de
pétrole et sur son acheminement.

Le G8 va se réunir ! A son agenda, si de nouveau les Etats-Unis
l’acceptent, un autre marchandage portant cette fois sur la répartition des
juteux contrats de « reconstruction » de l’Irak, contrats en or puisque
écrits et évalués financièrement par les vainqueurs et gagés sur les ventes
futures de pétrole !

Le G8 va se réunir ! A son agenda, ici avec l’accord de tous les
dirigeants qui seront à Evian, une sinistre « feuille de route sur le
règlement du conflit palestinien », c’est-à -dire un nouveau « processus de
négociations » qui camoufle de fait la dévastation des territoires occupés
et le déplacement quotidien d’un peuple palestinien déjà déplacé.

Le temps des mobilisations, le temps de la discussion

Dans le prolongement du Forum social européen de Florence en novembre 2002
et de la manifestation immense contre la guerre qui s’y déroula, nous avons
été des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers à 
manifester en janvier 2003, puis le 15 février dernier, puis si souvent au
cours des premiers jours de la guerre.

A la veille du G8, le 31 mai et le 1er juin, nous nous retrouverons très
nombreux à exprimer notre indignation, notre profonde hostilité à l’égard de
ceux qui vont se retrouver à Evian.

Entre ces mobilisations cependant, il est indispensable de ménager le
temps de la réflexion, de la discussion, de la confrontation des idées. Pour
combattre il faut comprendre ; pour combattre il faut avoir les idées aussi
claires que possible ; pour combattre il faut dégager une perspective et
retrouver un horizon. Tels sont les buts de la tenue du Forum international
des 16 et 17 mai à Lausanne www.alencontre.org

L’agression contre l’Irak n’est pas simplement « une guerre de plus ».

Chacune et chacun sent que sur plusieurs plans l’agression contre l’Irak
est nouvelle, qu’elle constitue en tout cas un révélateur très puissant de
processus en gestation, qui sont longtemps restés obscurs mais qui émergent
maintenant en plein jour. Avec la nouveauté de cette guerre, c’est une phase
nouvelle des temps présents qui s’ouvre.

Où situer la nouveauté ? Peut-on expliquer l’invasion de l’Irak comme le
seul résultat de l’arrivée au pouvoir aux Etats-Unis, derrière G.W. Bush, d’un clan impérialiste particulièrement dangereux ? Ne faut-il pas aller
au-delà de constats au sujet de « l’unilatéralisme » des Etats-Unis ? Ne
faut-il pas se demander si des liens nouveaux, encore plus étroits, ne se
sont pas établis entre l’impérialisme et la guerre ?

Tel est le premier groupe de questions qui seront soulevées lors du Forum
international. Un atelier (tout le samedi 17 mai) leur sera consacré. Une
compréhension renouvelée des liens actuels entre l’impérialisme et la guerre
suppose :

1° de réfléchir sur les fondements de la domination impérialiste
contemporaine ; sur les traits rentiers que lui donnent le rôle central de
la finance et un rapport prédateur à l’égard des ressources naturelles et de
l’écosphère ; sur le caractère « nécessaire » qu’elle paraît avoir pour tous
les pays capitalistes, et à un degré particulièrement fort pour les
Etats-Unis ;

2° d’examiner les traits inédits de la manière dont les très puissants,
particulièrement les Etats-Unis, font la guerre ;

3° de situer la place de l’OTAN, de l’ONU et celle des institutions financières internationales (FMI,
Banque mondiale, OMC) dans le dispositif de domination mondiale.

Le piège de la « reconnaissance du rôle que devrait jouer l’ONU »

La défense du rôle de l’ONU de la part de Jacques Chirac, de Gerhardt
Schröder et de Vladimir Poutine doit être démystifiée. La discussion s’est
exclusivement centrée sur le respect de la résolution 1441 par le
gouvernement irakien. Au même moment, les aviations américaine et
britannique bombardaient l’Irak de façon totalement illégale comme elles
l’ont fait avec une intensité croissante depuis 1998. Plus de la moitié des
résolutions de l’ONU sont violées par Israël et la Turquie, deux alliés
essentiels des Etats-Unis.

L’objectif de Chirac, Schröder et Poutine est certes de résister à la
voracité des dirigeants américains, mais au compte des intérêts des classes
dominantes qu’ils défendent. Leur souci, c’est que « l’impérialisme
néo-libéral » ne soit pas qu’une affaire américaine.

Cet ordre requiert la participation de tous les grands pays désireux de
maintenir leur domination sur la planète, en Amérique latine, en
Tchétchénie, et en Afrique. Une des « solutions » est donc d’instituer le
retour au mandat néo-colonial, sous l’égide non des Etats-Unis tout seuls
mais de la « communauté internationale » matérialisée par l’ONU.

Le compromis que Chirac et Schröder recherchent porte sur les équilibres de pouvoir entre
les Etats-Unis et les autres pays, le rôle assigné à l’OTAN par les
Etats-Unis et le positionnement des « alliés » dans ce bloc, la place de
l’ONU, mais aussi du FMI, de la Banque mondiale, dans la gestion du « mandat
planétaire ».

La mobilisation en Europe, chaînon du combat anti-impérialiste mondial.

En Europe, la mobilisation contre la guerre a été très inégale d’un pays à 
l’autre, mais elle a été commune à tous. Même les observateurs les plus
obtus ont noté que, si les gouvernements européens ont étalé de profondes
divergences, une partie souvent significative des salarié·e·s et surtout de
larges secteurs de la jeunesse ont exprimé un même refus de la guerre.

Dans le même temps, les Etats-Unis, avec l’aide du gouvernement anglais,
ont porté un coup sévère à l’illusion d’une Europe qui pourrait acquérir une
indépendance au plan politico-militaire. Ils se sont assurés qu’elle ne
serait pas plus qu’une zone de libre-échange adossée à une instance de
déréglementation et de privatisation dotée de pouvoirs juridiques
destructeurs très forts.

Plus que jamais, les instances de l’Union européenne, notamment la
Commission, apparaîtront comme étant les instruments de la mondialisation
impérialiste, les interlocuteurs permanents des Etats-Unis. Quant à « l’Europe de la défense », elle est toujours abordée avec le rappel du rôle
irremplaçable de l’OTAN.

Elle n’est en fait rien d’autre qu’une tentative des grands pays de
l’Union européenne, et d’abord de la France, de la Grande- Bretagne et de l’Allemagne, de jouer un rôle dans la domination impérialiste de la planète,
en même temps que de préserver leurs appareils militaro-industriels.

L’une, sinon la principale leçon politique du combat contre la guerre a
été qu’une condition essentielle de la lutte est le degré d’indépendance
politique du mouvement dans l’élaboration des objectifs et dans l’action.
Des actions directes (grèves, occupations, blocage de routes) en Italie, en
Espagne, en Grèce, en Grande-Bretagne se sont développées - certes de façon
limitée - pour faire obstacle aux préparatifs de guerre. Ailleurs les
difficultés dans l’organisation des manifestations, en France par exemple,
ont mis en évidence le mal causé par ceux qui se sont faits, dans le
mouvement anti-guerre, les relais de l’appui au « vote de la France » à l’ONU.

Aux Etats-Unis des dizaines de milliers de militants et de citoyens actifs
ont renoué avec l’action politique, établissant un lien entre l’agression
contre l’Irak et les atteintes profondes aux libertés politiques et aux
droits individuels du « Patriotic Act » voté par le Congrès après le 11
septembre. Des milliers d’activistes syndicaux ont multiplié des initiatives
contre la politique guerrière de l’administration Bush éclairant de la sorte
la symbiose existant entre « la guerre de classe » menée par les dominants
aux Etats-Unis et celle conduite contre le peuple irakien.

Certes, ils sont encore très minoritaires dans un pays où s’épaulent la
chasse aux sorcières contre celles et ceux dénonçant la politique
gouvernementale et le conditionnement médiatique qui tend à cultiver
chauvinisme, ignorance et peur du reste du monde. Composante essentielle,
« déterminante en dernière instance » de la lutte contre l’impérialisme,
leur combat contre la guerre a fortement aidé celui mené ailleurs dans le
monde, à commencer par l’Europe.

Europe des travailleurs et travailleuses, services publics et appropriation
sociale des moyens de production.

Chirac et Schröder défendent, au même titre que Bush et Blair, que
Berlusconi ou Aznar, l’intangibilité de la propriété privée des moyens de
production et l’extension des droits des propriétaires du capital. Tous ont
privatisé ou déréglementé les services publics. Tous s’attaquent plus que
jamais aux systèmes de retraite. Tous ont porté, et continuent à porter,
atteinte à la législation du travail pour assurer la flexibilité du travail
dans le temps et l’espace.

Seule une « autre Europe » fondée sur la remise en cause de la propriété
privée des moyens de production peut projeter face au capitalisme et à l’Etat impérialiste dominant une perspective politique capable de rallier les
travailleurs et la jeunesse du monde entier. Une « autre Europe » - une « 
Europe des travailleurs et travailleuses », une « Europe des salarié(e)s »
ne pourra voir le jour qu’en étant le laboratoire d’un socialisme-à -venir,
plus exactement d’un socialisme-à -inventer.

L’enjeu est de savoir si les mouvements anti-guerre et altermondialiste
vont être capables de commencer à transférer l’acquis de leur combat sur le
terrain propre de la lutte entre capital et travail. Si l’indépendance face
à la politique pro-guerre de leur gouvernement va se prolonger dans le refus
d’être prisonniers de la guerre économique menée par les transnationales
dont l’un des buts et des effets est d’opposer entre eux les salarié(e)s à l’échelle internationale. Dans divers pays d’Europe, les immigrés ont occupé
une place importante dans les manifestations anti-guerre. L’enjeu ici est
donc de reporter cet élan contre la politique sécuritaire à l’encontre des
sans-papiers et, plus généralement, pour une intégration des immigré·e·s aux
luttes d’émancipation sociale.

Une prévision peut être faite avec certitude : l’issue « positive » pour
le gouvernement Bush de la guerre en Irak ne va pas relancer l’économie
capitaliste américaine ni mondiale. La pression internationale des
Etats-Unis tant pour reporter le poids de la crise sur d’autres que pour
tenter de faire financer la guerre irakienne aux moyens de la guerre
économique, y compris à ceux qui s’y sont opposés, va se faire toujours plus
forte. Les bourgeoisies européennes, leurs gouvernements et les instances de
l’Union européenne ont clairement indiqué qu’ils vont se retourner contre
les salarié(e)s et la jeunesse.

Les salarié(e)s ont engagé, sur les licenciements, sur les retraites, sur
les salaires, des combats dans différents pays. La convergence de
manifestations à Rome, à Madrid, à Paris, à Londres sur des questions comme
la défense des services publics ou leur rétablissement, suivies de celle d’autres formes de lutte sociale, renforcerait encore la détermination de
chacun. Ces expériences, réfléchies et synthétisées, seraient un tremplin en
vue de l’élaboration d’un programme pour une véritable Europe des
travailleurs et travailleuses, point d’appui pour la lutte anti-impérialiste
partout dans le monde. C’est dans cet esprit que nous voulons examiner
certaines luttes significatives dans plusieurs pays et que nous discuterons
de la façon de formuler une perspective pour une « Europe des salarié(e)s ».

Le Moyen-Orient et la Pax Americana

La précédente guerre contre l’Irak (1991) avait été l’occasion pour les
Etats-Unis de se réimplanter militairement au coeur de la région du Golfe,
riche des deux tiers des réserves mondiales de pétrole. Loin, cependant, d’endiguer la vague de la « révolution islamique » iranienne, la présence
militaire des Etats-Unis radicalisa contre eux un pan de l’intégrisme
islamique d’inspiration wahhabite : le 11 septembre 2001 en fut la
conséquence la plus spectaculaire. L’aval donné par Washington et ses alliés
au coup d’Etat en Algérie s’inscrivait aussi dans ce sillage. La nouvelle
guerre contre l’Irak, étendant la mainmise et l’implantation militaire
directe des Etats-Unis dans la région, semble d’ores et déjà de nature à 
porter à son paroxysme cet « effet pervers » de leurs victoires.

L’atelier « L’Orient incandescent » du Forum International explorera les
modalités du projet d’occupation, de colonisation de l’Irak, et les
retombées régionales de l’invasion anglo-étatsunienne. Dans ce contexte, il
visera à saisir les perspectives de la mouvance intégriste islamique,
notamment en Irak, en Iran et en Algérie. Il analysera les options de la Pax
Americana dans la région et en particulier son volet israélo-palestinien, au
moment où l’administration Bush annonce qu’elle entend passer à la promotion
active de son « plan de route ». Il examinera dans quelle mesure
l’opposition massive contre la guerre américaine dans toute la région - et
cela en déphasage avec les classes dominantes - pourrait être un élément qui
facilite une certaine convergence de revendications sociales et
démocratiques à la même échelle, donnant au combat anti-impérialiste un
nouveau contenu.

L’Amérique latine : comment combattre l’impérialisme et ses relais locaux ?

Dans le sillage de la guerre contre l’Irak, les peuples de l’Amérique
latine vont être soumis à une offensive multiface redoublée de la part des
Etats-Unis. Imposer l’ALCA (Zone de libre-échange des Amériques) n’est pas
seulement un objectif commercial. Cet accord doit protéger les droits
juridiques - avec la force brutale si nécessaire - des investissements de
multinationales américaines et renforcer encore plus l’hégémonie politique
des Etats-Unis. Plus que jamais, le continent est saigné par le service de
la dette extérieure. Le dernier rapport de la Banque mondiale le reconnaît
en toute clarté : « en 2002, les pays de la zone ont été des exportateurs
nets de capital ». Dans l’ensemble des pays les plans du FMI ordonnent les
guerres sociales menées contre les salarié(e)s, les paysans. Le « Plan
Colombie », dont le rayon d’action ne cesse d’être élargi, traduit de la
façon la plus directe l’interventionnisme militaire de Washington. La
souveraineté depays latino-américains est mise en cause à un degré jamais
connu au cours des dernières décennies.

Relayée par la bourgeoisie et les dirigeants politiques locaux, cette
orientation se heurte à la résistance des salarié(e)s (employé(e)s ou au
chômage), des paysans et de larges couches populaires et pose aussi la
question de l’alternative en termes de mesures programmatiques et
d’organisation du pouvoir et en termes de son appropriation directe par les
masses populaires. Dans chaque pays - Argentine, Venezuela, Bolivie, Pérou,
Brésil - la forme exacte dans laquelle cette question se pose a un caractère
spécifique.

Mais partout le préalable politique à toute solution qui satisferait les
revendications élémentaires pressantes est l’organisation de l’indépendance
politique du mouvement des salarié(e)s et des masses populaires. Peut-on
satisfaire ces revendications en gouvernant en alliance avec les
entrepreneurs « productifs et nationaux » et en appliquant les politiques
exigées par le FMI et élaborées par ses techniciens ? Tel est le débat qui
est mené en Amérique latine auquel l’atelier consacré à ce continent « placé
dans la tourmente » fera pleinement écho.

Les luttes anti-capitalistes et anti-impérialistes en Europe n’ont de sens
que tournées vers le reste du monde, comme partie intégrante d’un combat
effectivement internationaliste.

Lausanne

Forum international 16-17 mai 2003

Luttes et résistances d’aujourd’hui : laboratoire d’un socialisme-à -venir

Source et programme Alencontre

Documents joints
Affiche : Attac 05

Source

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