En accord avec les déclarations offertes par la sénatrice colombienne Piedad Cordoba au journal espagnol El Paàs, il s’avère à chaque fois plus difficile pour le président à lvaro Uribe Velez de dissimuler la crise et son implication avec les paramilitaires.
Le journal fait le compte rendu du rôle de médiateur de la sénatrice face aux Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) et du rôle d’assistance face aux récentes libérations de détenus, des actions menées avec l’appui du Gouvernement du Vénézuéla. Elle a dit que dans son pays, pour le cas des paramilitaires, "ils ont en partiz disparus parce que tous ces gens sont en prison".
En outre, elle a rappelé à propos du partenaire et cousin du Président de Colombie, Mario Uribe, qui fait l’objet d’une enquête et dont la détention a été ordonnée mercredi dernier, que ce dernier a tenté de fuir la justice en se rendant à l’ambassade du Costa Rica qui lui a refusé l’asile politique.
Elle a assuré qu’en réalité, Uribe cherche une sortie pour tous les inculpés parce que ceux qui sont en prison ne sont pas disposés à être les seuls à payer pour ce qui c’est produit.
Pour Cordoba, le Président de Colombie "a un dossier chaud dans les mains. Ce n’est déjà plus une simple crise qui peut être résolue… et cela va affecter la réélection".
Elle a ensuite souligné que Uribe doit se décider maintenant "va t-il va passer dans l’histoire comme le président du paramilitarisme ou bien le président de l’accord humanitaire ?".
La sénatrice a récemment accusé le gouvernement d’Uribe "d’authentiques manipulations" concernant le cas d’Ingrid Betancourt, qui a débouché sur l’envoi d’un avion par le gouvernement français, il y a peu, en territoire colombien, suite à la présomption qu’ Ingrid allait mourir. Ceci a seulement été fait pour couvrir un scandale politique, parce que le même jour ils avaient arrêtés trois parlementaires colombiens accusés de relations avec les paramilitaires.
Cordoba a dit que si elle avait l’occasion de parler maintenant avec les FARC, elle leur expliquerait que tout ceci est politiquement utilisé de manière perverse, effrontée et cynique. Il faut sortir Ingrid de là .
TeleSUR - El Paàs/AV