Il y en a qui causent pour la sécu. Et puis il y a le gouvernement, content de gouverner. Mais chez ces gens là , on cause pas, Monsieur, on compte.
Qu’est ce qu’un déficit de santé ? Le trou de la sécu est une ruse, une allégorie et une ruse. Et à quoi sert cette feinte ? A faire oublier que les enrichis ne payent plus, que seules les entreprises ont vu leurs « charges » qui baissent.
Sans rire, la mesure discriminatoire peu à peu mise en place depuis le début de l’année, cette mesure des franchises sans fin, qui peuvent augmenter à tout moment, cette « réforme » qui prend les dents, les yeux et les malades, a pour base nous dit-on de « moderniser, redéfinir les soins qui relèvent de l’assurance maladie et ceux qui relèvent de la responsabilité individuelle ».
La responsabilité individuelle ? Faut-il être médecin, biologiste pour comprendre de quoi on parle ? Il s’agit simplement de payer encore moins les salaires en prélevant même sur le soin, il s’agit encore de s’acharner sur les autres, les plus vulnérables, les plus malades. S’il s’avère de faire payer individuellement le soin dans un système fondamentalement inégalitaire, il ne s’agit plus que d’un système inhumain.
La « sécurité sociale » n’entretient plus que la santé vitale des exploités, juste de quoi les empêcher de mourir. Quant au plus pauvres, leurs yeux, leurs dents, leurs maladies sont traitées comme des problèmes de confort personnel. Mais pour qui les exploités usent leurs yeux, leurs dents et leur corps ? La manif du 12 avril fut bien trop mince pour soutenir ces miettes que des années de lutte sociale avaient arrachées…Bien sur il n’est pas suffisant de défendre la sécu, on ne put réduire l’exigence sociale à cela, mais il y a aujourd’hui, des pauvres qui trinquent…
Responsabiliser les malades ? Mais ce sont les microbes qu’il faut responsabiliser ! Tudieu !
Thierry Lodé
Professeur de Biologie évolutive
http://lgvsite.canalblog.com/
La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.
Glenn Greenwald