Un groupe de personnes, dont des parents de victimes des paramilitaires, ont protesté ce mardi avec des pancartes devant l’ambassade du Costa Rica à Bogota, qui traite une demande d’asile politique de Mario Uribe Escobar, ex congressiste et cousin du président colombien à lvaro Uribe.
Avec des pancartes sur lesquelles on lit « Sin olvido » (ne perdons pas la mémoire), on voit des photos des victimes des escadrons paramilitaires des Auto-défenses Unies de Colombie (AUC) et d’autres des principaux chefs de ces groupes, en prison, une vingtaine de personnes ont maintenant manifesté leur rejet envers Mario Uribe, qui a été président du Congrès.
L’ex sénateur Uribe a sollicité ce mardi l’asile politique au Costa Rica après que le Ministère public ait ordonné son arrestation, dans un processus à travers lequel on l’accuse de liens présumés avec des paramilitaires.
L’ordre d’arrestation a été donnée par Ramiro Marin, délégué du ministère public devant la Cours Suprême de Justice (CSJ), qui traite les liens présumés entre paramilitaires et 63 congressistes, dont 32 sont en détention.
Sur l’ensemble des congressistes sur lesquelles on effectue des enquêtes, 53 appartiennent aux partis ou aux mouvements qui forment la coalition majoritaire au parlement et qui a approuvé la réforme constitutionnelle facilitant la réélection du président Uribe dans les élections de 2006.
TeleSUR - Efe/sb - SB