![Evo Morales a demandé à Lula d'intéragir pour stopper « une campagne des Etats-Unis » à son encontre](local/cache-vignettes/L250xH141/arton6343-bd177.jpg?1683637416)
Le président bolivien a demandé à son homologue du Brésil qu’il négocie auprès du mandataire américain, George W. Bush. Et freiner ainsi, ce qu’il a dénoncé comme une ingérence américaine d’appui à l’opposition bolivienne.
Le président bolivien, Evo Morales, a demandé à son collègue du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, d’intercéder devant le mandataire américain, George W. Bush, pour arrêter ce qu’il a dénoncé comme une campagne américaine d’appui à l’opposition bolivienne, a informé la presse internationale.
"Il existe une participation effrontée de l’ambassade américaine dans l’organisation du mouvement pour l’autonomàe" en Bolivie, a dit Morales à la revue brésilienne Carta Capital, comme l’a reporté l’agence de Presse italienne ANSA.
Morales a accusé les Etats-Unis de soutenir le referendum du 4 mai organisé par les préfets (gouverneurs) du département Santa Cruz, bastion de l’opposition, pour déterminer leur autonomie vis à vis du gouvernement central, déclaré illégal.
Morales a dit que "Les Etats-Unis donne de l’argent et l’appui logistique" aux organisateurs du mouvement séparatiste. " C’est pourquoi j’ai demandé au président Lula, lui qui maintient de bonnes relations avec Bush, de demander aux Américains qu’ils arrêtent avec cette campagne orchestrée" a affirmé Morales.
Le président bolivien a soutenu que les secteurs séparatistes de Santa Cruz " n’acceptent pas qu’un indigène puisse mener le pays vers une révolution sociale". La tension politique bolivienne face au référendum convoqué par Santa Cruz a été le motif la semaine dernière de la visite au pays de représentants de Groupe d’Amis de la Bolivie, qui aide à désamorcer la crise.
Morales et des dirigeants de l’opposition se sont réunies avec les chanceliers Argentins et Brésiliens, Jorge Taiana et Celso Amorim, ainsi qu’avec le vicechancelier colombien, Camilo Reyes. Les trois envoyés ont rejeté avoir un rôle de médiation dans le conflit politique.
Telam