On peut faire encore plus simple et plus vrai.
Il y a deux classes : la classe ouvrière et ses alliés les opprimés, la bourgeoisie et ses alliés les oppresseurs.
Ceux-ci se sont répartis au XX° siècles en deux catégories et pour pouvoir perpétuer leur domination ils s’efforcent de continuer au XXI° : les "démocrates" et les "terroristes". Tous sont les ennemis de la classe ouvrière. Par contre, les peuples opprimés sont naturellement ses alliés.
Par conséquent, c’est trés, trés simple : les Tibétains, les Irakiens, les Afghans, les Palestiniens, les Juifs israéliens (ou pas), les Kurdes, les Boliviens et parmi eux les indiens Guaranis ou Quechuas, les Albanais, les Serbes, ... ont tous droit à l’autodétermination, c’est-à -dire droit aux conditions démocratiques leur permettant de décider et de dire s’ils souhaitent s’autodéterminer ou pas et avec qui ou pas. Ces conditions supposent que les diverses forces d’occupation soient évacuées donc liquidées : OTAN au Kosovo, armée chinoise au Tibet, Etat israélien en Palestine (à distinguer du peuple juif-israélien), etc.
Bien évidemment les groupes mafieux comme les généraux de l’Est du Congo, les oligarchies comme les ligues de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, n’ont pas droit à l’autodétermination.
Les colons implantés par la métropole pour interdire l’autodétermination d’un peuple (comme les caldoches en Kanakie ou les Chinois au Tibet, cf. les pieds-noirs en Algérie) non plus, mais comme ils forment une population ils ont des droits démocratiques : c’est leur utilisation comme instruments d’oppression qui les menace d’un mauvais sort, alors que les conditions démocratiques permettant aux peuples de choisir leur garantiraient ces droits.
Du côté des oppresseurs, il y a ceux qui sont les "démocrates" contre les "terroristes" et ceux qui sont les "anti-impérialistes" contre les "impérialistes", les uns et les autres peuvent remplacer le mot désignant leur camp par "avec nous" et l’autre camp par "contre nous" ; en fait ils sont unis contre les opprimés et maintiennent leur domination en les divisant : ainsi si t’es avec les Tibétains t’es pas avec les Irakiens, et inversement.
Simplifier tout ça passe donc par unir les opprimés contre les oppresseurs et n’excuser aucune oppression ici par une autre oppression là -bas. Toute autre attitude est celle des alliés volontaires ou non des oppresseurs. Et protéger un oppresseur,c ’est les protéger tous.
C’est vrai que la politique c’est simple quand on veut !