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L’intégriste Laguérie félicité par Sarkozy !

Nicolas Sarkozy,président de la République a fait parvenir un message de « félicitations » à quatre diacres catholiques intégristes « ralliés » qui ont été ordonnés à Rome, à St Jean du Latran, samedi dernier dans le cadre de l’Institut du Bon Pasteur de l’ex prêtre lefebvriste Philippe Laguérie. Ce dernier a en effet confirmé l’information selon laquelle le président français avait « confié le soin à son chef de cabinet » d’indiquer combien il avait été « sensible » à la nouvelle de ces ordinations et de transmettre « personnellement » tous ses voeux et « félicitations aux futurs diacres ». Un message qui a été lu à la fin de la cérémonie d’ordination des quatre diacres (la dernière étape avant de devenir prêtres et d’être ordonnés au sacerdoce).

L’Institut du Bon Pasteur, dont le siège est à Bordeaux, est une structure ecclésiastique créee sur mesure par le pape Benoît XVI en septembre 2006 pour aider à réintégrer dans les circuits de l’Eglise catholique les disciples de l’évêque intégriste Marcel Lefebvre (voir à ce sujet notre ouvrage « Le retour des intégristes » aux éditions Golias, septembre 2007 ).

Rappelons que la France est la plaque tournante dans le monde des intégristes catholiques qui refusent les enseignements du Concile Vatican II, notamment sur la liberté religieuse et le dialogue inter-religieux, et qui célèbrent la messe en latin, le dos tourné à l’assemblée.

Précisons aussi que l’abbé Laguérie avant de « rallier » l’Eglise catholique avec l’Institut du Bon Pasteur, a été de 1984 à 1997 le curé de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris, occupé illégalement par les lefebvristes depuis 1977.

suite : http://www.golias.fr/spip.php?article1923

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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