RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le traité de libre-échange entre la Colombie et les Etats-Unis : de la guerre à la drogue à l’agroindustrie, PASC.




Bush-Uribe






Bilaterals.org, 11 janvier 2008.


Analyse du modèle de développement promu par le traité de libre-échange entre la Colombie et les États-Unis : spécialiser la Colombie dans la production agro-industrielles de variétés tropicales, et importer les aliments depuis les États-Unis, c’est à dire provoquer la perte de la souveraineté alimentaire colombienne. (...)



En 2006, les États-Unis et la Colombie ont conclu un traité de libre-échange bilatéral - TLE, qui est toujours en attente d’approbation auprès des congrès des deux pays. Ce TLE s’inscrit dans le contexte de la politique de « Sécurité démocratique » du gouvernement Uribe et dans la lutte au « narco-terrorisme » soutenu par les États-Unis. « Ce traité est d’une grande importance dans le cadre de la lutte courageuse et sans compromis que livre la Colombie, avec l’appui décisif des États-Unis, contre le trafic de drogues et le terrorisme », a affirmé Jorge Humberto Botero, alors qu’il était Ministre colombien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme [2] .

Pour les élites colombiennes, au niveau économique, le TLE est présenté comme la « panacée ». Alors que l’intérêt profond des États-Unis de signer un traité de libre-échange avec la Colombie n’est pas d’intérêt commercial, ce pays ne représentant qu’une infime partie de leur commerce, leur intérêt est géostratégique. « Dans le document Santa Fe IV de la fin de l’année 2000 -qui oriente la politique états-unienne dans la région- il est mentionné qu’un des éléments géostratégiques fondamentaux pour la sécurité nationale des Etats-Unis réside dans la disponibilité des ressources naturelles de l’hémisphère afin de satisfaire leur demande. » [3] Les États-uniens cherchent à consolider leurs sources de matières premières, et surtout d’énergie. Ils convoitent le pétrole colombien et depuis peu les combustibles d’origine végétale, comme le biodiesel de palme africaine, production dans laquelle s’est lancée la Colombie. (...)

- Lire l’ article www.bilaterals.org






A LIRE : Les Insurgés colombiens prêts au dialogue, par Numancia Martà­nez Poggi.



* * * Libération des prisonniers en Colombie : lettre Ouverte au Président Sarkozy, par James Petras.




Emmanuel, l’enfant colombien, ou le karma de l’Union Patriotique, par Numancia Martà­nez Poggi.




Colombie. Les paysans du fleuve Cimitarra : une communauté rurale en résistance pacifique face à l’État terroriste, par Luis Alberto Matta.



Etat, paramilitarisme et oppositions armées en Colombie : les enjeux d’un échange humanitaire à haut risque, par Maurice Lemoine.






URL de cet article 5949
   
ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.