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Thomas Sankara ou la dignité de l’Afrique, par Bruno Jaffré.



Thomas Sankara, photo www.sankara20ans.net






Vivant héritage du président burkinabé assassiné.


Assassiné lors d’un coup d’Etat le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est une figure du panafricanisme et du tiers-mondisme. La pensée et l’action de l’ancien président burkinabé, réputé pour sa probité, annoncent l’altermondialisme. C’est pourquoi les commémorations qui ont lieu dans le monde (www.sankara20ans.net), en dépit de certaines pressions, soulignent l’universalité de son héritage politique. Anti-impérialiste, Sankara avait rendu hommage à Ernesto Che Guevera, exécuté en 1967, dont des carnets inédits, enfin publiés, éclairent la pensée (lire « Le socialisme selon Che Guevara »).

« Notre révolution n’aura de valeur que si, en regardant derrière nous, en regardant à nos côtés et en regardant devant nous, nous pouvons dire que les Burkinabés sont, grâce à elle, un peu plus heureux. Parce qu’ils ont de l’eau saine à boire, parce qu’ils ont une alimentation abondante, suffisante, parce qu’ils ont une santé resplendissante, parce qu’ils ont l’éducation, parce qu’ils ont des logements décents, parce qu’ils sont mieux vêtus, parce qu’ils ont droit aux loisirs ; parce qu’ils ont l’occasion de jouir de plus de liberté, de plus de démocratie, de plus de dignité. (...) La révolution, c’est le bonheur. Sans le bonheur, nous ne pouvons pas parler de succès (1).  » C’est ainsi que Thomas Sankara, président du Burkina Faso, définissait le sens de son action, treize jours avant le coup d’Etat du 15 octobre 1987 au cours duquel il devait être assassiné. (...)

- Lire l’ article www.monde-diplomatique.fr






Il y vingt ans, Thomas Sankara, le Che Guevara africain et Président du Burkina Faso, était assasiné.






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Point de non-retour
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LE LIVRE : Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et (…)
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"Aucune femme en burka (ou en hijab ou en burkini) ne m’a jamais fait le moindre mal. Mais j’ai été viré (sans explications) par un homme en costume. Un homme en costume m’a vendu abusivement des investissements et une assurance retraite, me faisant perdre des milliers d’euros. Un homme en costume nous a précipités dans une guerre désastreuse et illégale. Des hommes en costume dirigent les banques et ont fait sombrer l’économie mondiale. D’autres hommes en costume en ont profité pour augmenter la misère de millions de personnes par des politiques d’austérité.
Si on commence à dire aux gens comment ils doivent s’habiller, alors peut être qu’on devrait commencer par interdire les costumes."

Henry Stewart

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