Le Collectif Gardois pour des Alternatives au Nucléaire appelle à manifester le samedi 1er mars à Nîmes à 15 heures devant la préfecture (Bd Feuchères)
En laissant les nucléocrates décider pour nous, le Gard rhodanien va-t-il être rebaptisé Plutonium sur Rhône, sans se soucier de tous ses habitants ?
A Cadarache (Bouches du Rhône), un atelier produisant du Mox, combustible fait d’un mélange de plutonium et d’uranium, va fermer pour les dangers que représente la menace sismique. Cette production doit être transférée à l’usine Mélox de Marcoule, dans le Gard.
En outre, le plus vieux réacteur nucléaire Phénix, qui fonctionne au plutonium, est autorisé à être redémarré malgré tous les risques qu’il nous fait encourir.
Le plutonium est la matière la plus dangereuse que l’homme ait jamais fabriqué. Il est extrait à l’usine de La Hague à partir de combustibles nucléaires usés et a un usage civil autant que militaire.
L’accroissement de la production du Mox à Marcoule (de 101 à 145 tonnes) donne lieu à une enquête d’utilité publique jusqu’au 8 mars.
Nous devons nous inquiéter de la présence, de la manipulation et du transport accru dans notre région (et ailleurs !) de substances aussi dangereuses. Nous sommes inquiets à propos de l’insécurité des installations nucléaires en pensant aux récentes inondations dans la région, aux menaces terroristes ou aux secousses sismiques en Italie.
Plus de dix tonnes de plutonium passeront chaque année à Marcoule, or 6kg seulement suffisent à faire une bombe A. Un microgramme inhalé ou ingéré est suffisant pour tuer, et une quantité encore bien plus faible peut générer un cancer. Le risque zéro n’existant pas, des rejets ou la dispersion dans l’environnement de matières nucléaires déjà existants seront accrues, ces projets ne feront que les accroître. La Camargue et le Bas Rhône subissent
déjà des contaminations. Autour de Marcoule, qu’adviendra-t-il des vignobles, des productions agricoles et de ceux qui les consomment ?
Afin de :
- dénoncer l’enquête publique bidon (qui doute du résultat ?) sur l’extension de l’usine Mélox à Marcoule,
- demander l’arrêt de production criminelle du plutonium civil et militaire,
- exiger la sortie immédiate du nucléaire,
Mobilisons nous nombreux pour manifester le samedi 1er mars à Nimes à 15 heures.
Collectif gardois pour des alternatives au nucléaire (Réseau "Sortir du nucléaire", No pasaran, Collectif rhodanien contre l’enfouissement des déchets, Fédération anarchiste, Les Alternatifs, CNT 30) : c/o AGDIR - BP 5018 - 30900 Nîmes