Acrimed}, mercredi 9 mai 2007.
Les commanditaires des sondages et les porte-voix des instituts qui les ont réalisés se congratulent. Les résultats des deux tours du scrutin de la présidentielle de 2007 n’ont provoqué ni polémique post électorale, ni diatribes des responsables politiques contre les instituts de sondage. Personne n’a pu affirmer que les sondeurs se seraient trompés et auraient faussé, de ce fait, le résultat de l’élection.
Les derniers sondages, avant le premier tour de l’élection présidentielle, ont donné grosso modo la répartition des votes : faible score des « petits candidats » (tous en-dessous de 5%) et confirmation de l’ordre d’arrivée des quatre candidats les plus « importants » [1]. Et les sondages, entre les deux tours, se sont rapprochés du résultat final de l’élection. Faut-il pour autant accepter, sans discernement, une technologie apparemment aussi fiable ?
Les sondages peuvent être trompeurs, même quand les sondologues prétendent ne pas s’être trompés. (...)
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