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L’étranger, éternel « fauteur de troubles », Mario Togni.








Le Courrier, mardi 6 février 2007.


Aux XIXe et XXe siècles, Genève est à plusieurs reprises le théâtre de troubles importants. Dans la presse, des représentations perdurent, comme l’image de l’étranger « perturbateur ».

Dans des proportions tout helvétiques, Genève a connu ses grands moments d’agitation populaire, ses révolutions, émeutes ou autres manifestations tumultueuses. De la prise de pouvoir des radicaux, menés par James Fazy en octobre 1846, aux tragiques événements du 9 novembre 1932, où l’armée tira sur la foule, les « commotions populaires » ont toujours divisé l’opinion, donnant lieu dans la presse à des interprétations parfaitement contradictoires.

Au-delà des antagonismes, certaines idées reçues se perpétuent à travers les siècles. C’est le cas notamment du rôle prééminent attribué aux étrangers dans ces événements. Qu’ils soient français ou vaudois (!), au milieu du XIXe siècle, italiens et allemands, quelques décennies plus tard, confédérés et juifs, durant l’entre-deux-guerres, les « étrangers » sont systématiquement stigmatisés comme « éléments perturbateurs » ou « fauteurs de troubles » potentiels. Une constante historique dans les représentations sociales de l’« autre » qui n’est pas sans rappeler que chaque vague migratoire produit ses boucs émissaires. (...)

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