RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, Alessandro Mantovani.



La préface de l’édition italienne du dernier livre du candidat de l’UMP est signée par le président de l’Alliance nationale.


L’ Humanité,26 janvier 2007.


Rome, correspondance particulière.


Il est désormais le modèle des « post-fascistes » italiens. Il Secolo d’Italia, journal de l’Alliance nationale (AN), fait campagne pour Nicolas Sarkozy et voit une « quasi-symbiose politique, caractérielle, générationnelle » entre le candidat de l’UMP et Gianfranco Fini. Celui-ci est aujourd’hui président de l’AN, le parti né en 1994 du Mouvement social italien (MSI), le parti néofasciste.

Pour un dirigeant français, les liens avec cette droite d’origine totalitaire peuvent créer quelques embarras.

Car, au-delà de l’image moderniste de Fini, on trouve toujours, dans les sièges de l’AN, des symboles du régime mussolinien : portraits et sculptures du Duce, jeunes néofascistes aux crânes rasés.

Nicolas Sarkozy semble pourtant très content de l’amitié de Gianfranco Fini qui signe les préfaces de ses livres. Après la République, les religions et l’espérance, dont l’édition italienne est parue en 2005, c’est le même scénario pour le dernier publié en Italie fin 2006 sous le titre la Testimonianza (Témoignage). « Sarkozy répond, dans les différentes situations, de manière parfois articulée et parfois très sèche, mais toujours complète, sans réticences », écrit Fini.

Ce dernier livre de Sarkozy, comme le précédent, est publié en Italie par une petite maison d’éditions, Nuove Idee, de Luciano Lucarini. Il est quasiment clandestin, introuvable dans les grandes librairies. Fini d’ailleurs ne s’adresse pas à un grand public mais aux siens qu’il espère forcer à de nouveaux efforts de « modernisation ». « Le témoignage de Sarkozy, écrit-il encore, est devenu récit de vie et programme politique, identité et dynamique intérieure avant que publique, analyse et compréhension de soi-même, contribution originale à une grande construction collective qui implique l’évolution de la droite et de la Ve République voulue par le général de Gaulle en 1958. » Et il ajoute, à propos du candidat de l’UMP à l’Élysée : « Sarkozy a su réaliser les idées vécues au quotidien, les solutions expérimentées en tant que ministre, sur les grands problèmes globaux qu’il a su affronter : immigration, ordre public, réforme de l’administration, banlieues en flammes, crises d’entreprises prestigieuses comme Alstom. » Il loue l’« attitude décidée et réfléchie » du chef de la droite française mais il parle toujours à la droite italienne qui n’a pas encore réglé ses comptes avec le passé : « Beaucoup de ruptures sont nécessaires en France pour la reconstruire par l’action politique » qui, pour Fini, est la « passion du présent ». Un « présent qui n’est pas, dit-il, négation du passé, amnésie, mais élaboration créative, pragmatisme ».

Alessandro Mantovani


 Source : L’ Humanité www.humanite.fr



Gianfranco Fini : le préfacier post-fasciste de Sarkozy, par Mehdi Ouraoui - Des mots et débats.




Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police, par Regarde à vue.

Sarkozy - Liban : "De combien de temps l’Etat d’Israël a-t-il besoin pour terminer le travail ?"


Sarkozy : mainmise sur la presse tricolore, Ian Hamel.





URL de cet article 4693
   
Une histoire populaire de la Résistance palestinienne.
Mazin QUMSIYEH
20 ans après la signature des Accords d’Oslo, découvrez l’Histoire de la Résistance palestinienne depuis le commencement, avec la lutte contre la domination ottomane, jusqu’à nos jours avec la campagne BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions)... Chercheur en génétique et professeur aux Universités de Bethléem et de Birzeit, après avoir enseigné aux États-Unis, le docteur Mazin QUMSIYEH est président du Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples. Figure importante de (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

En Occident, la guerre deviendra la norme, la guerre constante. Les gens grandiront, atteindront la maturité, deviendront adultes, avec l’idée qu’il y a toujours une guerre. Alors la guerre ne sera plus une chose exceptionnelle, inhabituelle ou horrible. La guerre deviendra la nouvelle normalité.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.