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Liban : les forces spéciales de Samir Geagea sont de retour, par Nidal.





Loubnan ya Loubnan, 28 novembre 2006.


Une expression libanaise dit : « Il le tue, puis il marche à ses funérailles. »

Évidemment, les médias occidentaux ont trouvé la manifestation pour les funérailles de Pierre Amine Gemayel beaucoup plus belle que les manifestations de l’opposition. L’AFP décrivait ainsi l’événement :

Une foule énorme, sous une marée de drapeaux libanais rouges et blancs frappés du Cèdre vert, s’est rassemblée sur la grande Place des Martyrs, dans le centre de la capitale, tout près de la cathédrale Saint-Georges des Maronites où a été célébrée la cérémonie des obsèques.

Vincent Hervouët, sur LCI, opposait cette manifestation à celles du Hezbollah, dont la foule serait politiquement orientée.

Pourtant, les photos de l’événement montrent tout autre chose : des drapeaux des Phalanges, des drapeaux des Forces libanaises, et des drapeaux libanais. Sur certaines photos, on peine même à repérer les drapeaux libanais.

Il faudrait expliquer à Vincent Hervouët et au rédacteur de l’AFP que le drapeau blanc avec un cèdre ceinturé d’un cercle rouge est le drapeau des Forces libanaises du bon docteur Geagea. Quand à celui qui orne le cercueil, un cèdre stylisé en triangle, il s’agit de celui des Phalanges. (...)

Lire la suite + + : http://tokborni.blogspot.com



Liban - La Syrie, un bouc émissaire commode pour la mort de Gémayel, par Jonathan Cook.

La saga des Gemayel : la Phalange, par Stefano Chiarini.




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Palestine : Un génocide normalisé - Le colonialisme dans tous ses états
Rosa Amelia Plumelle-Uribe
L’expérience montre que, historiquement, dans les situations de domination coloniale, tôt ou tard le colonisé fatalement déshumanisé, finit par adopter les méthodes de destruction violente, développées par le colonisateur. Cela expliquerait l’horreur des atrocités commises contre des civils israéliens le 7 octobre 2023 par des miliciens de Hamas. On apprend que ces Jeunes Palestiniens ont grandi dans ce qui, depuis 2007, est devenue la plus grande prison à ciel ouvert ; qu’ils y ont survécu (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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