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En plus, il respire !

Neuf octobre 2024, 8H30. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, était l’invitée d’Apolline de Malherbe sur BFM. D’emblée, elle nous révéla que « Jean-Luc Mélenchon ne veut pas le bien du pays ».

Dans le passé, JLM a été ministre, conseiller général, député, député européen, président de LFI. Il n’est plus rien de tout cela.

Alors, pourquoi cet acharnement permanent, cette fixette de la classe politico-médiatique (y compris de quelques élus de gauche qui lui doivent tout) ?

D’une vieille épouse qui ne supporte plus son mari et qui ne lui voit que des défauts : « Tenez, écoutez-le, il respire ! ».

JLM respire et les milieux bien informés le voient candidat à la présidentielle de 2027 et (horresco referens) probable qualifié pour le second tour. Et haut la main.

Les sondeurs (voyez leurs propriétaires) le disent détesté, la foule l’ovationne partout où il va. La jeunesse de France se presse à ses meetings. Il est vrai que BFM, CNews sont des médias de vieux.

Par conséquent, s’il tousse, renifle, se racle la gorge, fait claquer sa langue, éternue, constate qu’il fait beau aujourd’hui, attendez-vous aux indignations vertueuses des perroquets de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, de cette droite et cette gauche molle (les fauxcialistes et les dirigeants « communistes » fossoyeurs de Marx) pour qui « Il faut que tout change pour que rien ne change ! ».

Les journalistes bien présentables foncent sur le dico pour vérifier si un mot qu’il a employé n’est pas scandaleux. Et, admirez leur virtuosité, il est coupable même s’il se tait, en apnée, le nez pincé entre le pouce et l’index, sous sa couette : « JLM n’a pas dénoncé… ».

On peut ne pas aimer cet homme, mais comment ne pas regarder d’abord le programme qu’il porte et ne pas mépriser la meute journaleuse qui aboie au seul bruit de son nom, les minus dont Hugo disait qu’ils « mordent les talons de qui marche en avant », les lilliputiens « humiliés d’aboyer, ne pouvant jusqu’au rugissement hisser leur petitesse » ?

Quant aux politiciens seconds-couteaux de gôche, bouffis d’ambition, ils voient très bien que Mélenchon est le seul capable de défaire la droite et l’extrême-droite et ils font tout pour le faire échouer. L’Histoire, et peut-être la rue leur demandera des comptes avec une vigueur qui sera à la mesure des souffrances du peuple.

Un premier avertissement a été lancé à François Ruffin à qui de bons apôtres ont fait croire qu’il avait l’étoffe d’un président et qui, s’il connaissait le principe de Peter, se serait contentait de prétendre à un ministère (celui du travail et des affaires sociales).

Hué à la fête de l’Huma, il marche désormais sous la noire pelisse du traître.

Vigie ROUGE

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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Dans la souffrance, la crise à Haiti offre des opportunités aux Etats-Unis. A part fournir une aide humanitaire immédiate, la réaction des Etats-Unis au séisme tragique à Haiti offre des opportunités pour remodeler le gouvernement d’Haiti depuis lontemps en dysfonctionnement ainsi que son économie afin d’améliorer l’image des Etats-Unis dans la région.

Publié sur le site de Heritage Foundation,
janvier 2010
Quelques jours après le séisme à Haiti.

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