Ca fait quand même rigoler quand des personnes qui n’y comprennent rien balancent du "complotiste" à tout va...
Des mecs qui ont jamais parlé ni à un dealer, ni à un vrai truand, ni même à un flic ou un gendarme et qui voient tout ça à travers des lunettes roses.
Des coups tordus c’est tous les jours. Sous nos yeux...
j’ai bossé pendant 40 ans dans la presse quotidienne régionale sur Marseille. J’étai pas "journaliste" mais fils de journaliste. Et Cadre de Presse. Et quand je vois une photo j’y trouve toujours plus que celui qui la voit de l’oeuil d’un simple lecteur avec la légende que le Comité de rédaction a décidé qu’il y aurait dessous.
Parce que j’ai aussi fait de la photo de presse et je sais ce qu’on peut faire dire à une photo.
Tous les soir après la clôture de l’info, vers 2 heures du matin tu vas avec les copain journalistes de terrain bouffer chez les truands en compagnie de flics, de proxos, et de putes. Et c’est là que tu comprend que ce que tu lis le lendemain dans ton canard c’est bien souvent pas la réalité vraie mais la réalité qui arrange toutes les parties en cause.
Sauf les victimes... évidemment !
Quand tes potes enquêtent sur un assassinat politico-crapuleux et que la piste s’approche trop d’un Pasqua et qu’on leur souffle à l’oreille qu’ils devraient regarder ailleurs parce que c’est pas bon pour leur santé, et que celui qui le souffle c’est un ponte du canard, tu comprends que rien n’est vrai. Même et surtout si le "ponte" est qualifié en "communiste".
Rien n’est vrai, sauf les ennuis qui risquent de débarquer au galop.
Et tu fermes ta grande gueule et tu te fais oublier parce que deux nuits auparavant tu buvais un baby chez Robert le Noir avec le flic ripoux qui a été assassiné par deux clodos avec toute sa famille pour avoir pillé les caisse du SAC.
Alors non seulement j’ai pu voir "des complots" mais aussi les boas qu’on a fait avaler aux quidams et aux lecteurs. Quelque fois sur ordre, d’autres fois avec la trouille de mal finir.
J’ai pu suivre l’Affaire Massié, Yann Pyatt, Antoine et Mémé Guérini, toute les affaires sordides des années 1970 à 2000. Et qu’on le veuille ou non c’étaient pas des "faits divers" comme le mec qui tue sa femme sur un coup de tête.. C’étaient des "complots" mis en place et élaborés pour cacher ou défendre des intérêts divers.
Et sur aucune des affaire que je cite la vérité pleine n’a été dite. Il y avait trop de collusions et d’intérêts politiques et financiers derrière. Et mes pote journalistes quelquefois ont été contraints d’’éditer à compte d’auteur ce qu’ils ont pas eu le droit de publier dans leur canard. Si ça c’est pas du complotisme je veux bien manger un rat. C’est pas les rats qui manquent à Marseille.
Certains que j’ai lu ici disent que c’est impossible de monter des coups pareil parce que "les gens parleraient". Ce dont ils ne se rendent pas compte c’est que les gens ne parlent pas. Surtout ceux qui vivent sur place et qui comptent y vivre encore quelque temps ou ceux qui ont des casseroles au cul.
C’est si vite fait de glisser sur une crotte de chien et tomber dans une plaque d’égout. ((- :
Vous n’avez pas encore compris que quand les intérêts du Capital et du Capitalisme et de ses valets sont en jeu il n’y a QUE du complotisme et des truands ?
Parce que c’est tellement gros qu’aucun système ne résisterait à l’effet d’annonce.
C’est pas nouveau du tout. C’était déjà ainsi quand le Légat du Pape a été tué d’un coup de lance par un cavalier inconnu sur le Pont d’Avignon alors qu’il venait prêcher la réconciliation. Ce qui a permis à Simon de Monfort d’envahir l’Occitanie, d’assassiner 10000 habitants de Montpellier, et de lancer la Croisade des Albigeois.
Le mécanisme je le connais parce que volontairement je me suis mis dedans dès mon plus jeune âge. Je suis pas fils de journaliste pour rien.
Et depuis des années je vois les gens avaler des boas constrictors sans aucune recherche ou réflexion. Quant est arrivé internet dans les années 90 en même temps que mourrait le vrai journalisme d’investigation j’ai pensé qu’enfin les gens pourraient enfin trouver par eux même. J’avais même fait une communication sur le thème à un Congrès du syndicat FILPAC - CGT.
Wallou, c’est devenu encore pire. Il y a trente ans je pouvais comprendre, Une partie de l’info déjà filtrée par les agences n’était pas publiée selon les intérêts des patrons de presse ou des partis qui possédaient les canards. On a appris à analyser rien qu’au pif parce qu’on suit tout au jour et à l’heure. Et l’analyse de Georges Rodi j’avais pas besoin du film pour la faire.
C’est tous les jours qu’il y a des ados et des jeunes qui meurent assassinés par les flics ou par leurs copains de deal. Et même parce qu’ils étaient au mauvais moment au mauvais endroit.
Et on a pas fait a une émeute pour ça. Ce qui entre parenthèse est bien regrettable. Parce que ceux qui critiquent ça serait plutôt à eux de marcher en tête au lieu de laisser des paumés faire n’importe quoi. Mais c’est mieux dans leur tête de répéter la doxa officielle ou admise que de risquer une balle dans la tronche.
Alors le Film de Georges est peut-être pipé bien que je vois aucun intérêt pour personne à le faire . On a vu pire. Mais sur le film lui même les incohérences sont flagrantes si on veut bien y passer dix minute en bien revisionnant les séquences.
Pour le reste j’avais aussi oublié...
Non seulement ils ont "choisi" le candidat à la mort idéal, mais ils ont aussi choisi le flic assassin idéal : le flic en question ça faisait cinq ans qu’il baladait de brigades en brigade et que les hiérarchies se le passaient comme une patate chaude parce qu’il ne faisait que des conneries. Et ils se sont vite dépêché de le raconter pour monter la mayonnaise.
Et pour mieux comprendre une partie des mécanismes et des enjeux vous pouvez lire aussi ceci. :
"La Fabrique du Monstre", par Philippe Pujol... A la FNAC.
C’est un jeune journaliste de mon ancien canard qui l’a écrit. Je le connais pas parce que j’ai totalement coupé avec le milieu en question depuis 22 ans. Mais je sais parfaitement de quoi il parle.