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Ariège, l’élection de la honte

Hier a eu lieu le second tour de l’élection législative partielle de l’Ariège. Deux candidates se trouvaient opposées, celle de la NUPES/France Insoumise et celle des « socialistes » dissidents, en fait les héritiers des Solfériniens hostiles à l’union des gauches.

C’est, comme on pouvait s’y attendre la dissidente qui a été élue avec les voix de l’extrême droite, des droites extrêmes et des macronards. Tout cela s’est fait sans que nos prétendus « socialistes » en peau de lapin aient appelé au front républicain contre le RN et ses acolytes. L’élue est le digne successeur des Hollande, Fabius, Moscovici, Valls, Cazeneuve, Delga et autres représentants glorieux de la gauche caviar, plus intéressés à conserver leurs sinécures que de défendre l’intérêt du peuple de gauche.

Si ce résultat est lamentable, il a au moins un intérêt : il démontre aux naïfs qui en doutaient encore, que les résidus de l’antique PS, ceux qui ont mis Macron au pouvoir et le soutiennent de fait, sont prêts à toutes les turpitudes et toutes les alliances, y compris les plus honteuses, selon l’adage bien connu : Mieux vaut Hitler que le Front Populaire.

Les électeurs de la dissidente, s’il s’en trouve parmi eux de sincères, auront par ce vote la preuve manifeste et définitive de qui est le copain de qui.

« On a gagné » s’époumonnait hier soir l’élue. Elle a gagné quoi ? De trahir son peuple, de tourner la dos à la gauche de combat, de fricoter avec les réactionnaires les plus patentés !

Ce matin, j’ai honte pour mon Ariège, rouge, républicaine, combattante, trahie par des opportunistes sans conscience.

Montauba d’Ustou

URL de cet article 38602
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
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Je ne pense plus que les journalistes devraient bénéficier d’une immunité particulière lorsqu’ils se trompent à ce point, à chaque fois, et que des gens meurent dans le processus. Je préfère les appeler "combattants des médias" et je pense que c’est une description juste et précise du rôle qu’ils jouent dans les guerres aujourd’hui.

Sharmine Narwani

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