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Censure de Médiapart : la liberté de la presse, un vieux souvenir ?

Série d’attaques gravissimes contre la pluralité médiatique et la liberté d’expression

Vendredi 18 novembre 2022, le tribunal de Paris a ordonné, sans audience ni débat contradictoire, la censure préalable d’une enquête de Médiapart. Dans la foulée, un huissier se présentait au siège du média pour signifier aux journalistes qu’il leur est interdit de publier leur article « sous astreinte de 10.000 euros par extrait publié ». Cette atteinte à la liberté de la presse est inédite depuis le XIXe siècle. Médiapart écrit : « à notre connaissance, jamais ce moyen exceptionnel n’a été utilisé dans une affaire de presse, c’est du jamais-vu dans notre histoire républicaine depuis la loi du 29 juillet 1881 », date à laquelle le droit d’information et la liberté d’expression a été protégé par la loi.

Quel est l’article censuré ? Des révélations sur les pratiques du maire de Saint-Étienne, l’élu de droite Gaël Perdriau, qui avait fait chanter l’un de ses adjoints avec une sextape filmée à son insu. Pour justifier la censure, le tribunal invoque « une atteinte à la vie privée ». Alors même que c’est ce maire, accusé de chantage et d’humiliations, qui a lourdement porté atteinte à la vie privée pour obtenir du pouvoir politique ! Et Médiapart n’a même pas pu défendre ses droits. Cette affaire s’inscrit dans une longue série d’attaques gravissimes contre la liberté de la presse.

»» https://contre-attaque.net/2022/11/...
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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