Hélas, ils ont bien été abandonnés par les organisations syndicales et les partis soi-disant progressistes.
Peut-être que l’avenir donnera tort à notre méfiance en prouvant l’innocuité de ces vaccins génétiques. Cependant, il me semble que le refus de ces injections repose de moins en moins sur la crainte d’effets indésirables que sur la défense de la vérité contre l’obscurantisme « totalitaire » qui s’abat contre tous ceux qui pensent différemment.
Cette recherche de vérité est hélas abandonnée par les progressistes au profit d’une idéologie scientiste.
La vaccination a été admise très tôt par les syndicats progressistes (CGT) et par les partis de gauche (France insoumise, on se demande bien à quoi ?) et sociale(traîtresse)-démocrate (les Verts refusant de consommer des OGM mais acceptant de bonne grâce qu’on les leurs inoculent), comme la solution pour soulager l’embolie de l’hôpital public. Au risque d’admettre que la « crise » de notre système de santé publique est d’abord conjoncturelle (un afflux de patients covidés) plutôt que structurelle (manque de moyens, baisse du budget alloué à la santé conformément aux orientations politiques capitalistes de la Commission européenne et absence de coordination entre médecine de ville et hospitalière).
Parallèlement des figures de spécialistes en tous genres ou – médiatiques et de sensibilité ou – gauchisante (parfois revendiquée) se sont prononcées avec ou - de force en faveur d’une vaccination obligatoire (Thomas Porcher avec virulence et mépris de classe, Benjamin Bayart avec flegme et mépris cognitif, ou Patrick Pelloux avec émotions larmoyantes) pour les mêmes raisons mais aussi, je pense, au nom du progrès scientifique.
Le progrès reste un vecteur de l’émancipation. Cependant il ne peut exister sans controverse, ni débat sur ces orientations et surtout, en science, il doit s’épanouir dans le dissensus scientifique. C’est bien au nom de la raison qu’un bon nombre de citoyens descendent protester chaque samedi : en s’interrogeant sur les objectifs d’un vaccin (peut-on admettre des effets toxiques graves même exceptionnels ? rempli-t-il sa fonction en évitant la maladie et la contagion ? ne devrait-on pas respecter le délai minimum de 2 ans d’essais cliniques avant la mise sur le marché de nouveaux traitements ?), en doutant de la probité des multinationales pharmacologiques (dont une clause du contrat passée avec les autorités européennes les exonère des risques sanitaires éventuels), en soupçonnant des conflits d’intérêts entre médecins impliqués dans ce choix politique, ou en défendant les libertés publiques (de circulation, d’expression, d’opinion) mais aussi la liberté de prescrire pour les médecins et la défense de nos droits (disposer librement de son corps)
Cette opposition raisonnée, réfléchie qui s’appuie sur une argumentation rationnelle en dehors de l’opinion dominante, qui s’oppose à la restriction des libertés publiques, qui défend l’égalité des citoyens et qui agit comme des sentinelles de la démocratie aurait mérité d’être soutenue par les syndicats et les partis de gauche progressiste(s).
Ils l’ont abandonnée tandis que la presse « progressiste » se recréait une vertu sur le dos des réfugiés Afghans. C’est un naufrage des idéaux des Lumières qui va nous quitter très cher.