Lecteur récent du Grand Soir, je découvre qu’il y a des articles ambigus sur l’épidémie de COVID.
Il ne me viendrait pas à l’idée de nier le poids des labos pharmaceutiques, ni leur appétit féroce pour les profits financiers, etc., etc.
Ceci dit, oui, on peut être vacciné et contaminé : un vaccin ne fonctionne pas comme une porte qui empêcherait le virus d’entrer, il ne fait que renforcer vos défenses pour lutter contre les effets du virus.
La vraie question est de savoir si, une fois vacciné, vous évitez de finir à l’hôpital branché à un respirateur ou dans une boîte en sapin… Personnellement, je n’en demande pas plus.
Autre confusion courante, oui, il est possible d’être vacciné, puis contaminé et donc, vous pouvez aussi infecter d’autres personnes, mais sur un laps de temps plus court car vos anticorps vont détruire le virus plus rapidement.
Les vaccins favorisent l’apparition de variants ? Heu, vous avez des exemples ? Parce que vaccin ou pas vaccin, les variants apparaissent… Et comme les précédents, le dernier variant en date est apparu en Inde au sein d’une population très peu vaccinée.
Pour arrêter ce phénomène, pour éradiquer ce virus, il faudrait vacciner en masse dans le monde entier… Ce n’est pas pour demain… L’occident garde ses doses quitte à les jeter une fois périmées, l’Inde – principal producteur mondial- n’arrive déjà pas à traiter sa propre population, la Russie a du mal à faire face au variant delta, ne reste que la Chine qui exporte des doses, mais pas suffisamment pour répondre à la demande surtout depuis qu’elle vaccine aussi sa propre population.
Donc oui, la grippe va s’ajouter aux différents variants de COVID … Qui peut croire que la grippe allait disparaître comme par miracle ?
Le COVID serait une arnaque montée par les labos ? ll se trouve que je suis en Chine, et ici le plus grand fournisseur de vaccins est une société d’état (Sinopharm)… La campagne de vaccination est gratuite pour les chinois, je ne vois pas où serait l’arnaque puisqu’il n’y a aucun avantage financier à vacciner sa population.
Il faut juste le faire car le COVID est beaucoup plus mortel que la grippe, donc pour éviter quelques millions de morts, quelque chose vous échappe ?
Y aura-t-il une troisième dose nécessaire ? Faudra-t-il vacciner les enfants ? La Chine est prête à le faire : une troisième dose multiplie par 10 le nombre d’anti-corps, et les vaccins locaux ont d’ores et déjà été validés pour les enfants à partir de 3 ans… La décision se prendre en fonction de l’évolution de l’épidémie…
Là oú je veux bien suivre une contestation, c’est à propos du scandale qui consiste à laisser penser aux citoyens que seules des sociétés privées peuvent développer des vaccins.
La Chine montre que c’est faux, même si tout est fait pour discréditer ces vaccins qui ne seraient « pas assez efficaces ».
Il faudrait bien sûr aussi un audit sur l’utilisation des milliards reçus par les labos.
Et en savoir plus sur l’influence de ces derniers au sein de l’OMS.
Je m’explique : en Chine, dès le mois de mars 2010, il était public que le Remdesivir présentait des effets secondaires dangereux tout en étant pas ou très peu efficace - alors que le "Favipiravir", un médicament sur le marché au Japon depuis 2014, où aucun effet secondaire n’a été signalé- a été estimé très efficace après un essai clinique mené à Shenzhen.
Au final, les chinois ont fini par se rendre compte que des médicaments traditionnels, à base de plantes, étaient tout aussi efficaces et beaucoup moins chers : la liste de ces médicaments a été rendue publique fin mars 2010.
Ce serait donc utile de savoir pourquoi l’OMS a autant tardé à signaler le Remdesivir comme étant inutile, car entretemps, la société Gilead a réalisé un CA d’environ 1 milliard de U$.
Dans le même ordre d’idée, l’OMS a pris beaucoup de temps pour certifier l’utilisation des vaccins chinois. Je peux penser que l’OMS l’a fait car elle n’avait plus d’autre choix.
Les relations incestueuses de l’OMS avec la fondation de Bill Gates sont peu discutées.
Cette fondation est pourtant le plus grand bailleur de fonds pour l’OMS…
Il faut savoir que les donateurs privés peuvent imposer le domaine dans lequel leurs fonds sont utilisés : dans ce cas là, les vaccins bien sûr.
À la fin des années 1990, Bill Gates a parrainé la Conférence qui a mené à la création du GAVI, l’Alliance pour l’immunisation : la Fondation Gates a notamment versé plus de 4,1 milliards de dollars à l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, soit près de 20% du financement de l’Alliance. La fondation occupe un siège permanent au Conseil d’administration du GAVI.
Lorsque Tedros Adhanom Ghebreysus est devenu Directeur général de l’OMS en 2017, il faut savoir qu’il était membre du Conseil d’administration de deux organisations créées par M. Gates, le GAVI et The Global Fund, qui ont fourni des capitaux d’amorçage à l’Alliance mondiale pour les vaccins.
Et bien évidemment, la fondation regorge d’anciens directeurs de Pfizer, GSK...
Rien d’anormal direz-vous ? Sauf que tout cela n’est pas totalement désintéressé : une enquête récente menée aux États - Unis, la Fondation Gates détient actuellement des actions et des obligations de sociétés pharmaceutiques telles que Novartis, Merck, GlaxoSmithKline, Eli Lilly, Sanofi, Pfizer.
Tout cela pue les conflits d’intérêts.