Bonjour.
Tant de choses à déméler (un tout petit échantillon).
L’Espagne, le Vénézuéla et la Russie (bien d’autres, l’Algérie et le correspondant en Algérie pour la chaîne de télévision française TV5 Monde, .....), chacun a sa bête noire du moment. Mais, les situations sont bien différentes de diverses façons. L’Espagne pour défendre un système corrompu. Le Vénézuéla qui fait face à une usurpation du pouvoir supporter par une partie de la Communauté Internationale
(50 pays sur 190). La Russie ayant à faire avec un opposant qui semble appartenir à un groupe d’agents de l’OTAN :
Russie – Arrêtez d’appeler « opposition » l’équipe de Navalny, ce sont des agents de l’OTAN
par Christelle Néant (son site)
vendredi 12 février 2021
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/russie-arretez-d-appeler-230886?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen%29
Les USA avec l’aventure contre le Capitole.
Au Canada, une certaine influence QAnon
La France et le FN comme repoussoir (jamais 2 sans 3)
ll demeure que M. Assange est l’élément le plus dérangeant, il a déshabillé l’Empire.
Et puis, il y a les soulèvements de dizaines de milliers......
Quand l’idée de révolution est devenue tangible
Publié le 12 février 2021 | Poster un commentaire
L’éruption des soulèvements populaires dans la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MOAN) il y a maintenant 10 ans a lancé une décennie de résistances à travers le monde, défiant l’ordre capitaliste et autoritaire dans lequel nous vivons.
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Sans aucun doute, la plus grande réussite des soulèvements populaires a été de ramener l’idée de révolutions dans l’horizon des possibles. Ces soulèvements ont rappelé que seules les masses développant leur propre potentiel de mobilisation pourront réaliser le changement à travers leur action collective. C’est l’ABC de la politique révolutionnaire, mais cette idée avait été largement discréditée au cours des dernières décennies dans de larges sections de la gauche.
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/02/12/quand-lidee-de-revolution-est-devenue-tangible/
Mais dans chaque cas, il y a les similitudes et les particularités. Et quand la droite instrumentalise l’action des revendications des populations, le risque de confusion est grand, comme nous pouvons le constater. Aussi, quand l’histoire est instrumentalisée, le danger est d’autant lus grand. L’exemple de l’Algérie :
Histoire et colonisation (textes de Hosni Kitouni et Saïd Bouamama)
Publié le 9 février 2021
– Mais selon une idée reprise jeudi par le journal Le Monde et transmise à Paris par des canaux diplomatiques, le président Tebboune aurait abandonné l’exigence des excuses et de repentance de la France, et qu’au nom des Algériens, il ne voulait « Ni excuses ni repentance, mais reconnaissance des faits de la guerre et de la colonisation »…
Les historiens ont de tout temps dénoncé l’instrumentalisation de l’histoire par le pouvoir politique en Algérie. C’est sans doute cela qui a fait le plus de mal à la recherche historique, qui n’a jamais été ni libre ni suffisamment encouragée.
Le résultat est que nous avons d’un côté un discours historique mis au service des luttes idéologiques et politiques, et de l’autre un besoin irrépressible de la société de connaître vraiment son histoire. Faute d’un véritable savoir national dans le domaine, chacun selon sa chapelle idéologique va chercher ce qui semble répondre à ses convictions et ses préoccupations.
D’où l’immense cafouillage auquel nous assistons aujourd’hui. Ajoutez à cela les ravages des réseaux sociaux où chacun peut s’improviser historien. Le pouvoir politique continue de naviguer à vue, et à instrumentaliser la mémoire et l’histoire selon les intérêts ponctuels aussi bien en interne qu’en externe.
C’est quand même affligeant que 60 ans après l’indépendance, le pouvoir algérien ne sache pas encore quelle démarche adopter vis-à-vis de la France, pour exiger quoi et dans quel but ? Sa parole manque de crédibilité, d’autorité et pour tout dire, de sérieux. Voilà pourquoi il y a un fossé abyssal entre le discours officiel sur l’histoire et la société en général.
Disons-le tout net, le pouvoir politique n’a aucun droit, aucune légitimité à trancher sur les questions d’histoire et de mémoire. Seuls les représentants légitimes du peuple, soutenus par les historiens et les personnes habilitées peuvent se prononcer sur ces questions, faire des propositions, avancer des stratégies.
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/02/09/hosni-kitouni-chercheur-en-histoire-et-auteur-ce-qui-nous-importe-cest-le-jugement-que-nous-portons-nous-memes-sur-la-colonisation-said-bouamama-la-s/
Mais, il n’y a pas que l’Algérie dans la mire de l’instrumentalisation de l’histoire. Les exemples ne manquent pas : Du Che traité d’assassin à Robespierre comme commanditaire de la Grande terreur. Le mot le plus employé demeure : c’est un dictateur.
Rétablir la vérité sur les dérives et la propagé (la redire aussi) pour que le plus grand nombre prennent conscience.
La préparation de la Constituante est le premier pas de la connaissance historique. Aussi, l’importance que le peuple en soit le maître d’oeuvre.