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La nature fascisante de certains Marcheurs

Chassez le naturel… Certains députés marcheurs ne sont que des « Prout ma chère », des petites frappes intellectuelles qui vouent pour les gens du peuple un mépris d’acier.

L’élue de La France Insoumise Caroline Fiat a récemment révélé que certains députés Marcheurs l’appelaient « Bac moins deux ». Il faut dire que, dans le civil, Caroline Fiat est aide-soignante. Elle a travaillé sept ans en EPHAD. Une moins que rien (on se souvient de « ceux qui ne sont rien » du banquier éborgneur) pour un Marcheur de base pour qui une personne qui vaut 1000 euros par mois ne mérite pas les ors de la République.

Pendant le confinement, alors que les valets du banquier éborgneur se protégeaient au petit poil, Caroline Fiat avait volontairement repris du service au CHU de Nancy, en réanimation. Avec tous les risques que cela comportait.

Ensuite, pour elle, la vie de femme politique a repris son cours (elle est la première aide-soignante a siéger sur les bancs de l’Assemblée nationale). Elle envoya ainsi un SMS au ministre Olivier Véran (ce ministre Marcheur qui, pendant des mois, a commis erreur sur erreur dans sa gestion de la pandémie) pour lui déconseiller d’accorder une prime « Covid » aux soignants. On sait bien qu’une prime est toujours un facteur de division. Ce SMS resta sans réponse.

Dans quelques années, Caroline Fiat continuera à œuvrer dans la vraie vie, au service des autres. De La République en Marche, il ne restera rien. Pas un élu d’importance, pas de trace dans le paysage politique français. Ces élus provisoires et inutiles ont donc intérêt à profiter du temps qu’il leur reste pour marquer leur mépris pour le peuple et pour continuer leur travail de sape des fondements de la République.

Bernard GENSANE

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Claude Lanzmann. Le Lièvre de Patagonie. Paris : Gallimard, 2009.
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« Nous préférons croire au mythe selon lequel la société humaine, après des milliers d’années d’évolution, a finalement créé un système économique idéal, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une idée fausse érigée en parole d’évangile. »

« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

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