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Un monde à mettre en quarantaine !

La course vers l’enrichissement ne prend en considération que des chiffres. Pour arriver en premier, les dirigeants des puissances économiques mondiales peuvent mettre les vies de leurs congénères en danger ou en prendre des milliers ou des millions... Peu importe du moment où nous vivons dans un monde morose où les valeurs humaines ne sont considérées que par les critères de gain et de rentabilité.

Aujourd’hui le monde est affolé. Il est au bord du précipice. La cause est discutable et on s’échange les accusations entre la Chine et les Etats Unis à propos de l’origine du COVID19. Une conséquence tellement prévisible vu la chute libre de la moralité. D’ailleurs le roman de l’auteur étasunien Dean Koontz, Les Yeux des ténèbres, en 1981 a prédit ce genre de catastrophe. Ce qui est certain, c’est que cette substance organique très contagieuse et éventuellement mortelle a été développée dans des labos. Développer un virus pour qu’il soit plus destructeur et puis faire ressortir son vaccin ! Plus la contamination est facile plus le virus est mondialisé ; plus le monde a peur plus la demande sur le vaccin s’accroît ; plus il y aura des victimes plus l’opinion publique pressera et réclamera la solution ; plus le vaccin se fera attendre plus son prix augmentera ; plus il y’aura des morts plus les vivants réclameront leur salut à tout prix...Et on pourrait poursuivre les parallélismes et les spéculations tant que voudrait la loi de l’offre et de la demande : la loi du marché, c’est elle qui décide et non la conscience humaine. Un compte à rebours pour une apocalypse imminente a commencé.

Avec le confinement obligatoire, il s’avère qu’on doit attendre cette fin du monde chez soi. On se rend compte à quel point les relations familiales sont devenues bizarres. Les publications ironiques sur le Net à propos de l’étrangeté de l’individu avec les siens et de l’antipathie conjugale ou parentale nous indiquent que l’existence avec la famille s’est détériorée. Or c’est la famille qui est censée être le refuge de cet individu et c’est par elle qu’il devient être plus fort ; et c’est avec elle il est censé passer plus de temps intime et agréable. Mais il parait que la cellule familiale est perturbée par le système de vie actuel et que les personnes tiennent plus pour un ailleurs que pour un chez soi. On dirait que la sédentarité domestique pèse trop lourd et qu’on a du mal à rester plus longtemps avec les siens.

Il est certain que, après ce confinement le de l’enseignement à distance sera reconsidéré, et l’école traditionnelle fera partie d’un rituel quotidien qui plus de rôle de garder et surveiller que d’apprendre. On prévoie en 2025 la dépense mondiale d’une somme de 300 milliards d’euros sur l’enseignement à distance. Ce dernier a gagné ses lettres de noblesse avec cette suspension de la scolarité.

Ce qui est certain aussi c’est que le monde après CORONA VIRUS, n’est plus celui d’avant. Les désagréments de l’individu contemporain ne seraient que corroborés. Ainsi, serait-il beaucoup plus égoïste et plus réservé avec des comportements animaliers qui dépassent la réserve prescrite par les conventions sociales. Plus moqueur et moins intime, plus désinvolte et sûrement moins chaleureux. Son désir de possession n’en sera que plus violent, plus individualiste et moins altruiste avec désir de survie plus ardent quitte à sacrifier les autres.

Mettez-le en quarantaine !

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HOLLYWOOD PROPAGANDA
MATTHEW ALFORD
Examinant le fonctionnement interne de l’industrie hollywoodienne, cet ouvrage révèle les liens étroits entre le cinéma et les forces politiques américaines les plus réactionnaires. Ses analyses détaillées de nombreux films démontrent qu’Hollywood, loin d’être le lieu d’expression de la gauche américaine, n’est que le versant culturel d’une politique impérialiste. Alors que des films comme Transformers, Terminator ou La Chute du faucon noir, ouvertement financés par l’armée, glorifient (…)
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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

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