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Un crime contre l’humanité (de plus)

Récapitulons : un virus extrêmement contagieux, dont les symptômes s’apparentent à ceux de la grippe, avec une possibilité de complications pulmonaires pouvant mener à la mort. Une différence notable avec la grippe : les personnes infectées mais n’ayant pas encore développé la maladie (ce qui ne sera pas forcément le cas), peuvent déjà transmettre le virus. Dans le cas de la grippe, ce n’est que quand les symptômes apparaissent que la personne devient contagieuse.

Si l’on se réfère à l’Italie, le taux de mortalité s’élève à environ 8% (18/03/2020 : 35 000 malades, 3000 morts), bien plus élevé que la grippe (0,1%). D’un autre côté, comme l’on se rend compte qu’il existe probablement un nombre de plus en plus significatif de personnes infectées et asymptomatiques (et qui n’ont pas été testées, faute de moyens), ce taux de mortalité est sans doute plus bas, et se rapproche peut-être de celui de la grippe.

C’est ainsi que l’on entend des imbéciles déclarer que ce virus n’est finalement pas si dangereux.

Ce raisonnement pervers pourrait tenir si le nombre de personnes infectées était égal à celui de la grippe et qu’elles pourraient donc être prises en charge par les services hospitaliers.

Prenons ici la base (supérieur à la grippe et sans doute inférieur au Covid-19) de 1% de mortalité.

Pour

1000 personnes infectées : 10 morts

10 000 : 100 morts

100 000 : 1000 morts

500 000 : 5000 morts

etc.

Merkel a déclaré que 70% de la population allemande serait touchée par le virus. Il est possible que ce soit la même chose en France. Si l’on arrondit la population française à 60 millions de personnes et que l’on garde ce pourcentage de 1%, cela signifie que 420 000 personnes vont mourir.

Les hôpitaux ont-ils la capacité de recevoir ces personnes atteintes de complications, dans une période relativement courte (même si ce ne sera pas toutes à la fois), et sachant que toutes ne vont pas mourir ? Non.

D’ailleurs, nous pouvons d’ores et déjà augmenter ce pourcentage du taux de mortalité car dans le cas de la grippe, toutes (ou quasiment) les personnes avec des complications sont hospitalisées. Nous savons déjà que ce ne sera pas le cas pour le Covid-19. Ainsi, des personnes qui devraient pouvoir être sauvées ne le seront pas, faute de moyens.

Le gouvernement le sait-il ? Oui. Construit-il des hôpitaux de campagne ? Non. Réquisitionne-t-il le privé (et cela suffirait-il ?) ? Non.

Donc, en l’état actuel des choses, le gouvernement va délibérément laisser aller à la mort plus de 420 000 personnes. Or il se trouve que les personnes qui décèdent sont en majorité des personnes âgées, ou déjà fragilisées par d’autres maladies ou par la pauvreté.

Donc, l’état français va délibérément laisser mourir les plus faibles (en Chine, l’accueil dans les hôpitaux est fait sans discrimination).

Dans les pays en voie de garage (l’ancienne voie de développement), comme le Brésil, ce sont les personnes les plus pauvres, qui vivent entassées dans des bidonvilles, qui vont trinquer.

Dernière chose : il semblerait que certains malades guéris soient encore contagieux pendant un certain temps, ou qu’ils gardent des séquelles pulmonaires de la maladie, ce qui signifie qu’elles devront être suivies médicalement pendant le reste de leur vie.

Que fait le gouvernement ? Il cafouille, confine sans confiner et va certainement distribuer de l’argent ici et là, pour soutenir l’économie (et surtout les banques).

Ce scénario ne se réalisera peut-être pas, nous l’espérons, il y a la possibilité d’un vaccin (chinois, parce que s’il faut compter sur l’occident et les USA...) mais les actions du gouvernement s’encadrent déjà dans la définition du crime contre l’humanité, un de plus pour le capitalisme qui tue (et qui a tué) délibérément ou par omission des millions de personnes par an.

Il faudra s’en souvenir.

Crimes contre l’humanité. Définition (sur le site du Tribunal Pénal International :

Les crimes contre l’humanité sont des infractions spécifiques commises dans le cadre d’une attaque de grande ampleur visant des civils, quelle que soit leur nationalité. Ils comprennent le meurtre, la torture, les violences sexuelles, l’esclavage, la persécution, les disparitions forcées, etc.
(...)
Les actes interdits comprennent :

le meurtre
l’extermination
l’esclavage
la déportation ou le transfert forcé de population
l’emprisonnement
la torture
les violences sexuelles
la persécution de tout groupe identifiable
les disparitions forcées de personnes
le crime d’apartheid
d’autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale

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