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2003 : quand Chirac s’opposait à la guerre en Irak

Drôle de hasard. L’ancien président de la France Jacques Chirac est décédé ce jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. Au même moment je terminais le livre de Michel Carlier, ancien ambassadeur de Belgique, intitulé : Irak, le mensonge. Cet ouvrage publié en décembre 2008 démontrait comment les Etats-Unis, et leurs alliés, avaient envahi l’Irak de Saddam Hussein sous de faux prétextes (présence supposée d’armes de destruction massive, liens supposés avec le groupe terroriste d’Al-Qaïda). Mais il rappelait aussi comment la France s’était illustrée sur la scène internationale en réfutant cette intervention et en souhaitant une solution pacifique et diplomatique. Chose presque impensable aujourd’hui à l’heure où le suivisme est le plus souvent de mise.

« La guerre c’est toujours un échec et la pire des solutions ». Jacques Chirac

Cette position de la France, qui se distinguait alors du Royaume-Uni ou de l’Espagne qui allaient suivre aveuglement l’Oncle Sam, se caractérisait par le discours remarqué de Dominique de Villepin, Premier ministre de Jacques Chirac, le 14 février 2003 à l’ONU. Les mensonges qui conduisirent à la guerre furent rapidement démontrés et les massacres et autres actes de tortures de la coalition, ainsi que le chaos qui s’installa en Irak donnèrent raison à l’ancien président de la France.

Jacques Chirac fut aussi le premier président de la France à reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans la déportation des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Il faut le reconnaître. Tout comme il faut rappeler les autres facettes (négatives) de sa politique : participation aux guerres du Kosovo (1999) et d’Afghanistan (2001), politique intérieure axée sur le libéralisme, nombreuses affaires judiciaires.

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L’horreur impériale. Les États-Unis et l’hégémonie mondiale
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Enfin traduit en français. Notes de lecture, par Patrick Gillard. La critique de l’impérialisme made in USA La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. Pour preuve, il suffit d’ouvrir Le Monde diplomatique de novembre 2004. Sans même évoquer les résultats des élections américaines, dont les analyses paraîtront en décembre, le mensuel de référence francophone en matière d’actualité internationale ne consacre pas moins de deux articles à cette (…)
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Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.

Lénine

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