RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Défiance aux hypocrites sympathies étrangères qui s’expriment

Bien que la situation qui prévaut en Algérie leur suscite de l’inquiétude, les puissances occidentales partenaires du pays, ne se sont pas aventurés à émettre de prises de position officielles qui, selon ce qu’elles exprimeraient, leur vaudrait l’accusation d’ingérence dans une affaire intérieure algéro-algérienne. Soit par le pouvoir s’il les décrypte comme étant encouragement à l’endroit de ses contestataires, soit par ces derniers, y voyant, eux, un soutien à son projet politique visant à la continuité dans la gouvernance du pays. Leur prudence démontre qu’elles ont parfaitement intériorisé le fait que malgré les similitudes apparentes que le cas de l’Algérie a avec ceux des Etats arabes ayant été le théâtre du prétendu « printemps » éponyme, ni les dirigeants algériens ni les manifestants qui marchent contre eux ne veulent l’ingérence étrangère.

Mais si les premiers l’agitent comme une menace à la souveraineté et à l’indépendance de la nation avec pour visée de dissuader leur contestataires de poursuivre leur mouvement, ceux-ci n’en veulent pas pour la même raison. Ils refusent que leur protesta serve de prétexte à l’interférence étrangère, quel que soit l’habillage que les puissances occidentales s’aventureront à lui donner.

Certes, il y a une empathie au sein des opinions publiques occidentales pour le mouvement citoyen qui défie pacifiquement le pouvoir en place dont l’autoritarisme et l’arbitraire ne sont plus supportables pour les citoyens, tous âges et obédiences confondus. Il y a pourtant à se méfier de celle qui émane de faux « amis » du peuple algérien auxquels, depuis qu’ont éclaté les premières manifestations anti-cinquième mandat, il est complaisamment tendu les micros et offert des tribunes pour exprimer leur sollicitude à l’endroit des Algériens. Ces « amis », en réalité missionnés pour jeter de l’huile sur le feu et sont partie prenante à des agendas dont la finalité est de plonger l’Algérie dans le « chaos constructif » qu’il revient pour elle en guise de punition la maturité politique des Algériens qui s’est exprimée par la façon dont ils manifestent leur opposition au projet de reconduction de leur président malade et à la continuité de la mauvaise gouvernance qu’elle induit, mais aussi par leur rejet scandé de toute interférence étrangère, contraint ces faux « amis » à ne pas leur prodiguer ouvertement les « bons » conseils qu’ils ont donnés aux Libyens et aux Syriens. Ils n’ont pas pour autant renoncé à vouloir imprimer à la situation en Algérie le sens qui rendrait possible la réalisation du sinistre dessein qu’ils ont pour l’Algérie. C’est dire qu’ils feront tout pour prendre en défaut cette maturité politique citoyenne qui en Algérie fait obstacle à leur noir dessein.

URL de cet article 34643
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

CUBA OU L’INTELLIGENCE POLITIQUE - Réponses à un président des États-Unis (Livre format PDF)
Jacques-François BONALDI
365 JOURS APRÈS Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont passées depuis – (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Les moyens de défense contre un danger extérieur deviennent historiquement les instruments d’une tyrannie intérieure.

James Madison
4ème président des Etats-Unis, 1751-1836

"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.