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Pourquoi les génies intellectuels (en Haïti) se soumettent-ils devant les incompétents riches et puissants ?

Comment définir l'intelligence, dans un pays où la bêtise déshumanise au nom d'une indigente précarité qui dicte les règles d'une âpre lutte pour la survie ? Nul doute ne peut encore subsister, c'est par cette ardente volonté de se rendre disponible et de projeter les feux de sa lumière plus loin que soi.... Là où le regard doit radicalement changer de perspectives pour aider à transformer la vie, et permettre à ceux qui sont dans le noir, de s'approprier une certaine dignité pour rester ou redevenir humains.

Quand l’incompétence des médiocres fait la réussite des génies

Dans un texte savant, étalant une docte connaissance des expériences psychologiques, dont certaines menées à l’Université Cornell, un brillant économiste haïtien a publié une tribune dans le quotidien Le Nouvelliste pour demander : « Pourquoi des incompétents se prennent-ils pour des génies ? ». L’auteur a mis à nu l’arrogante posture de ces personnes incompétentes qui croient pourtant tout savoir. En se croyant doués et en voulant en mettre plein la vue à tout le monde, ils ne font, pourtant, qu’indisposer le monde par leur ignorance. Il faut saluer cette écriture maitrisée, ponctuée de savantes références, nourrie d’expériences académiquement attestées, par laquelle l’auteur nous a fait voyager dans l’univers psychologique de ceux et celles qui vivent dans cette « supériorité illusoire » pour compenser leur évidente médiocrité.

Il faut s’empresser de dire, parce qu’on regrette que l’intelligence de l’auteur ne lui ait pas suggéré de rappeler, que si les médiocres et les incompétents arrivent à se faire passer aussi facilement pour des génies, c’est parce qu’ils sont aidés par un environnement qui célèbre la médiocrité et la bêtise au nom du profit personnel. Car, après tout, les héros, qu’ils soient bons ou mauvais, qu’ils soient des génies ou des médiocres, ne réussissent que parce qu’il y a un contexte et des gens qui leur servent d’adjuvants. Faut-il rappeler que le monde du management (politique, culturel, économique, éducatif, entrepreneurial) est secoué par un phénomène, sans doute corrélé à celui décrit par l’auteur, qui est connu sous le nom de "syndrome de Peter" ? Ce syndrome, désigné aussi par l’expression "syndrome de la promotion focus" est une loi empirique qui permet de constater la prise du pouvoir par les incompétents à tous les niveaux hiérarchiques d’une organisation. Il est formulé ainsi : « Dans une hiérarchie, tout employé à tendance à s’élever à son niveau d’incompétence et avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

Qu’il serait opportun et bénéfique de découvrir la nature du lien entre les incompétents qui se prennent pour des génies et les vrais génies dont le business est de vendre la médiocrité des incompétents pour de l’intelligence pour assurer leur ascension au pouvoir au nom de leurs propres intérêts ! Voilà une idée pour le développement ! Voilà une piste qui permettrait de démasquer l’imposture culturelle pour tisser des liens concrets entre la politique, l’économie et la formation au bénéficie de la société ! Voilà comment tout en revisitant des lieux communs, on peut bousculer l‘inertie et la paresse pour porter le regard vers une certaine originalité qui invite au changement ! Voilà comment on peut revisiter les grandes thématiques scientifiques pour trouver un ancrage pour se redéfinir dans une permanente contextualisation poussant toujours vers une plus grande appropriation de son destin. Permettre à tout un chacun de s’investir autrement pour réduire la fracture de l’indigence qui consacre la clochardisation de nos institutions devait être la finalité de toute intelligence qui œuvre pour le développement qu’importe son secteur d’activités !

Et là aussi, on ne peut s’empêcher de noter que l’article en question a été publié par le Nouvelliste dans la catégorie « Idées pour le développement » et dans la rubrique « Économie ». Alors que cette thématique récurrente est traitée depuis des années par de nombreux journaux dans la rubrique psychologie cognitive​. Elle est reprise depuis quelque temps par de nombreux sites en ligne spécialisés en intelligence émotionnelle. On se laisse dire, avec humour, que le génie médiatique de la rédaction du Nouvelliste a dû faire une induction éditoriale restrictive qui laisse croire qu’un économiste ne peut écrire que sur l’économie. Ce serait une bonne chose que les rédactions des journaux haïtiens apprennent à bien catégoriser les textes qui leur sont soumis afin de contribuer efficacement à une bonne indexation pour les moteurs de recherche. C’est un détail auquel on ne prête pas assez attention, mais qui a toute son importance pour un système d’information documentaire performant. Une telle exigence portant sur l’organisation des thématiques d’un journal n’est pas qu’un luxe. Ce sont des marqueurs qui aident objectivement à garantir la cohérence et la clarté des choix éditoriaux. Elle peut aussi réduire l’incompétence des lecteurs qui peuvent finir par se prendre pour des génies en confondant les thématiques des textes qu’ils lisent.

Pour revenir à la thématique qui concerne le sujet, on notera dans le texte, cette petite allusion à Haïti, à ses innombrables analphabètes, prêts à gober les promesses les plus folles et les plus insensées. Cela a suffi pour faire croire à certains qu’il s’agit d’une critique voilée de nos hommes politiques. Il est vrai que le contexte national se prête bien à la comparaison notamment par le comportement de notre génie politique national, placé au palais national par de génies entrepreneurs. Faut-il aussi rappeler que ce sont des génies éditorialistes qui avaient célébré cette imposture comme un signe de stabilité politique et d’innovation économique ?

Mais que de talents il faut pour vendre un inculpé, nommé pour assurer une continuité politique de corruption et un statu quo économique d’exclusion, comme un gage de stabilité des institutions démocratiques. Certains économistes s’y étaient même pris à faire des projections de croissance à partir du discours d’intronisation du nouveau génie politique dont le contenu n’était pourtant que du vent et des mots. Ah, quel génie ne faut-il pas être pour voir de la stabilité en faisant abstraction d’un factuel indigent ! Que peut produire d’autre un contexte économique vivant de la criminalité, soutenu par l’irresponsabilité des accointances politiques mafieuses, bénéficiant de la complicité de professionnels et d’universitaires incapables d’éthique et protégé par l’impunité modelée par l’inefficience et la dépendance des institutions judiciaires ? A moins de manquer d’intelligence ou de la mettre au service de l’incompétence, la réponse est : Rien, sinon que de la médiocrité. Rien, sinon que l’imposture des incompétents transformée en intelligence par le service culturel après-vente qui stabilise le système.

Ah, je m’emporte et j’oublie qu’il ne s’agit que théâtralisation et de mise en scène médiatique. Car la politique reste, de toute évidence et de tous les temps, la partie visible de l’iceberg de l’incompétence et de la médiocrité en Haïti. C’est l’arbre qui cache la forêt où poussent toutes les mauvaises herbes qui ne vivent que des arbres colonisés par la pourriture. Ainsi, aucun étonnement que nos présidents, nos déshonorables sénateurs et députés aient été immédiatement identifiés par certains lecteurs comme les cibles de cette savante tribune. Pourtant, il n’est pas certain qu’une critique aussi intelligente, dans ses prétentions de démasquer l’incompétence déguisée en génie, puisse prendre pour cible exclusivement cette catégorie politique. Trop facile. Trop simpliste. Trop évident. Et au fond, ce serait franchement peu crédible. Car, en Haïti, c’est l’incompétence des politiques qui nourrit le succès des génies éditorialistes, des surdoués académiques et des doctes universitaires. Pour s’en convaincre, et en se limitant à une période récente, il faut se demander quel aurait été l’avenir des médiocres et des incompétents politiques patentés et reconnus, si leur cour, leur cabinet noir, leur secrétariat technique, n’avaient pas été constitués de brillants universitaires, de doctorants, de diplômés, de cocheurs de case qui sont capables de tours de génie pour construire un succès politique avec du vent, de l’eau, de la terre et du soleil. On notera que le menu politique est constitué d’éléments qui, non maitrisés par une intelligence rompue à la gestion des catastrophes, ne peuvent que contribuer à la déshumanisation de la population ?

Qui est compétent quand les repères sont désaxés ?

Aussi, devant ce constat, il nous semble permis de demander si l’allusion voilée aux politiques haïtiens n’est pas une fausse bannière. Lisez : une technique intelligente pour donner une certaine contextualisation à un lieu commun de la psychologie. On notera aussi qu’une recherche sur Google à partir de la principale référence donnée par l’auteur, Dunning–Kruger Effect – Why Once a Fool, Always a Fool, renvoie quelque 93 200 articles en 0.28 secondes. Vu l’intelligence du sujet au nombre des commentaires suscités sur Facebook au bas de l’article, c’est à se demander, si la cible n’est pas ailleurs.

Voici pourquoi, il nous semble utile de problématiser autrement et de recontextualiser la thématique du texte « pourquoi les incompétents se prennent pour des génies ? ». Ne dit-on pas que c’est souvent de regard qu’il faut changer pour aller au fond des choses ? Alors osons changer la problématique pour demander de préférence : pourquoi ceux qui sont en Haïti les "vrais génies" se présentent-ils toujours dans une posture de servitude devant les incompétents qui sont riches et puissants ? Évidemment, pour une telle problématique, la provocation n’est pas loin. Mais, comme disait Berthold Bretch, ce n’est pas de la provocation qu’il faut avoir peur, car son rôle est "de remettre la vérité sur ses pieds". Alors, n’ayant pas la certitude de posséder la vérité, nous nous contenterons du besoin de faire émerger le doute pour aller plus loin ; là, oû le regard doit changer. Alors nous nous contenterons, de soulever des questions pour nous ramener à nos malheurs et tenter de comprendre pourquoi nos génies et nos doctes universitaires ne peuvent rien proposer pour stopper le triomphe des incompétents. Pourquoi n’y a-t-il pas de révolte des génies contre les incompétents qui, en plus de se faire passer pour des surdoués, triomphent partout.

Au vrai, le constat est longtemps établi : en politique, en affaires, dans les églises, dans l’éducation, dans la culture, ce sont les médiocres qui triomphent [vii]. Il doit bien y avoir une capitulation volontaire des génies qui expliquent ces succès. On se souvient qu’en Haït, il n’y a pas longtemps, un charlatan, notoirement connu, a été porté à la présidence de la république. Et fait, curieux, on cherche encore les génies qui avaient courageusement protesté et dénoncé cette forfaiture. Comme on s’en doute, ils ne sont pas nombreux à l’appel. Bien au contraire, le nombre de ceux qui se sont tus par opportunisme ou qui se sont faits serviteurs volontaires, par solidarité crapule, est infiniment plus nombreux. Plus récemment encore, sous le gouvernement de l’inculpé, qui a succédé au charlatan, un racketteur patenté a été promu ministre de la culture, mais cela n’a pas empêché à de brillants universitaires, d’imposantes sommités littéraires et de prestigieux talents culturels, tous des génies dans leur genre, de se soumettre à l’incompétence de son ministère.

Alors, il nous est venu l’idée de produire cette réflexion, non pour nourrir une polémique autour du texte lui-même, mais pour contextualiser les commentaires qu’il a suscités. On eût dit que confortés et dynamisés par la référence de l’auteur et par le titre potentiellement porteur de promesse d’intelligence, certains ne demandaient pas plus pour prouver leur intelligence. C’est comme s’ils n’attendaient que cela pour sortir leurs diplômes, leurs titres, leurs fonctions et leurs publications comme autant de gages de leur intelligence méconnue ou estompée par l’affirmation de la « supériorité illusoire ». C’est comme si une rare occasion venait d’être offerte à des « souffre-médiocres », alors ils se sont rués sur les incompétents connus ou inconnus pour espérer reprendre la main.

Pourtant, tous ceux, qui condamnent la médiocrité et l’incompétence des grandes gueules politiques, feignent d’oublier que leur succès résulte souvent de leurs accointances et de leur soumission avec ce monde opaque et obscur. Au vrai, il n’y a pas que les politiques qui soient incompétents en Haïti. D’ailleurs les politiques ne sont que l’expression du référentiel de compétence d’une société. Ils sont les interfaces avec lesquelles toutes les composantes sociales travaillent. Il est improbable qu’elles soient les seules forces à partager ces valeurs vu qu’elles jouissent d’une tolérance, d’une connivence et d’une indulgence qui empêchent toute contestation de leur médiocrité. Etrange qu’il n’y ait aucune révolte collective contre la médiocrité, alors qu’il n’est pas évident qu’il existe d’appareils répressifs activement mobilisés. C’est d’autant plus inquiétant qu’une récente étude, publiée par une chercheuse en violence politique et par une spécialiste des mouvements de désobéissance civile, laisse croire qu’il suffit de mobiliser 3.5 % d’une population pour renverser pacifiquement n’importe quel gouvernement.

Face à cette absence de contestation, on est en droit de se demander qui est intelligent et qui ne l’est pas dans un pays où tout est sens dessus, sens dessous ? Dans un pays où les génies se proposent volontairement à la servitude des médiocres, comment reconnaitre et identifier l’intelligence ? Par les titres ? Par l’emploi ? Par les publications en folie ? Par les accointances culturelles ? Par les distinctions honorifiques ? Par les bourses d’études qui sont distribuées par allégeance à l’on ne sait quelles médiocrités ? Comment distinguer le génie du médiocre, quand génies et médiocres appartiennent au même réseau d’enfumage et agissent solidairement pour leurs propres intérêts ? Qui n’est pas incompétent, quand chacun contribue à structurer l’écosystème médiocre en défendant sa zone de confort, en complicité avec les réseaux de corruption ? Combien de génies travaillent pour une ONG puissante mais non moins incompétente, puisque tous les indicateurs montrent que seule la corruption marche dans ce pays ? Combien de génies sont des cadres techniques influents ou experts nationaux dans un projet international sans valeur ajoutée ? Combien de génies servent comme consultants dans les cabinets privés ou publics dont le fonds de commerce est l’arnaque ou l’escroquerie, puisque faisant affaire avec les mêmes politiques médiocres ?

Dans un pays où d’éminents universitaires se font serpiller, insulter, humilier, tandis que d’autres rampent, dansent et couchent pour sauvegarder un poste de ministre, de directeur général ou de consultants gracieusement rémunérés, il faut être prudent pour ne pas confondre intelligence et titres académiques, prestation culturelle indigente ou enfumage fonctionnel. Il faut être prudent pour que l’intelligent ne soit pas le plus malicieux, le plus roublard, le plus coquin. Car, au vrai, quelle intelligence peut-on revendiquer dans un lieu où la prolifération des diplômes et des titres académiques coïncide avec la prolifération des ordures à tous les échelons de la société et de la vie ? Il nous parait autorisé de prendre une voie minoritaire en voyant une totale absence d’intelligence dans l’écosystème haïtien. Car selon des idées qui parlent à notre humanité, l’intelligence, s’accompagne toujours d’un grand inconfort vis-à-vis de la bêtise. On ne peut pas être intelligent et s’adapter à un écosystème dans lequel la corruption triomphe et reste le modèle de succès médiatisé.

On reconnait l’intelligence d’un peuple, non à l’agitation culturelle en folie, mais à la puissance de l’éclairage produite par ses fils et ses filles qui, bourrés de talents, portent l’engagement de leur savoir plus loin que leur petite personne, pour dissiper l’enfumage autour d’eux. Il semble que la vraie intelligence n’est pas celle qui éblouit et aveugle de sa lumière. Elle serait de préférence, celle qui flambe de colère et s’irradie de dignité pour permettre à ceux qui sont à côté, dans le noir, de voir et de s’enflammer au contact d’autres étincelles. Haïti, a un incessant besoin d’éclairage pour dissiper l’enfumage politique et culturel qui l’obscurcit.

Faut-il rappeler que le propre de l’intelligence est de soulever des problématiques pour frayer une voie vers la résolution des problèmes à travers des questions qui cherchent à identifier les causes racines des maux qui déshumanisent autour d’elle ? Il semble improbable que des êtres dotés de la plus petite parcelle intelligence puissent se mettre au service de la bêtise pour survivre dans un environnement modelé par la bêtise. L’intelligence apparait comme un concept à inventer, sinon à redéfinir dans le paysage haïtien. Car, c’est dans l’obscurité que l’intelligence doit briller pour prouver sa pertinence. Comme l’eut à dire, quelqu’un qui se prenait en son temps pour un génie : "Les hommes de génie sont ceux qui consument leur intelligence et brillent comme des météores pour enflammer la nuit de leur peuple". Alors, si de génie et d’intelligence, il y en a en Haïti, qu’ils arrêtent de se soumettre à la bêtise des incompétents pour leur petit succès ! Qu’ils laissent briller leur lumière ! Qu’ils portent l’éclairage de leur connaissance, de leur intelligence plus loin que leur petite réussite académique et professionnelle !

Il serait malaisé de terminer cette réflexion sans citer Theillard de Chardin dont les propos qui suivent résument la problématique de l’intelligence : "rien dans l’univers ne peut résister à l’ardeur convergente d’un nombre suffisamment grand d’intelligences groupées et organisées". Une façon de rappeler que partout où il y a des génies, il doit y avoir, une vision, un leadership, une organisation pour conduire les transformations sociales qui humanisent les collectivité. Hors de cela il n’y a qu’enfumage. Car comment définir l’intelligence, dans un pays où la bêtise déshumanise au nom d’une indigente précarité qui dicte les règles d’une âpre lutte pour la survie ? Nul doute ne peut encore demeurer, ce ne peut être que par cette ardente volonté de se rendre disponible et de projeter les feux de sa lumière plus loin que soi. Là où le regard doit radicalement changer de perspectives pour aider à transformer la vie, et permettre à ceux, qui sont dans le noir, de s’approprier une certaine dignité pour rester ou redevenir humains. Dans un monde où l’indigence tend à s’imposer comme modèle de réussite, l’intelligence n’a de sens que si elle aide à lutter contre toutes les impostures et contre toutes les médiocrités.....Elle doit constamment monter au front pour démasquer les mille tours de passe de la bêtise multiforme afin de réhabiliter, selon l’idée chère à Emmanuel Levinas, "l’éthique comme l’ultime intelligibilité de l’humain".

N’en déplaisent à ceux qui regorgent de titres et de distinctions académiques. Par anticipation, puisque, la bêtise aidant, on ne manquera pas de dire qu’une telle réflexion ne peut venir que d’un aigri qui n’a pas de titres, alors j’assume dignement cette incompétence prétendue en espérant que ceux qui ont l’évidence des titres puissent faire briller un tout petit peu de leur immense savoir par une petite étincelle de dignité pour aider ceux qui sont comme moi, en quête de lumière, à sortir de l’obscurité.

Modestement,
Un indigné sans titres, mais aussi sans accointances, qui questionne son incompétence pour faire émerger un savoir utile à sa collectivité.

Erno Renoncourt

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Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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