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De l’entre soi à la soumission : fondement psychologique de l’échec collectif haïtien.

La grande escroquerie Internationale, qui s’active à dépecer les peuples du SUD, a transformé une certaine hardiesse combative "GrennNanBounda" en 2004 (avoir des couilles) pour renverser le pouvoir Lavalas en une détresse spirituelle dite "LespriNanBounda" (être zombifié) pour maintenir le pays dans une indigence profitable à ceux qui sont en transit en Haïti et qui ne possèdent 98% des richesses nationales. Certaines attitudes comportementales traduisent cette détresse spirituelle et expliquent en partie l’échec collectif qui imprime son rythme et sa tonalité à toute la société haïtienne. Aujourd’hui, la réalité socio-politique haïtienne s’apparente à une scène dominée par des acteurs officiant dans une espèce de comédie des ratés. Elle offre, au regard, le spectacle d’un tableau de contrastes saisissants où des images se défilent, s’alternent, s’entrechoquent, se juxtaposent, se superposent ou se mélangent selon qu’on l’observe de loin ou de près. Il est cependant un fait qui caractérise ces contrastes : Une activité boulimique intense qui stagne sur un échec collectif. C’est ce contraste que nous voulons élucider parce qu’il semble tirer ses fondements de deux attitudes comportementales porteuses de perversion : la culture de l ’entre soi et la soumission. Nous n’avons pas de fleurs et d’amabilités à distribuer, ici nous avons pris l’habitude de laisser la pensée critique, nous imprégner pour apprendre à nous réinventer. Nous vivons dans le sentiment que l’échec collectif haïtien vient de la faillite du savoir qui ne remplit pas sa mission. Ainsi, il nous plait de paraphraser Napoléon Bonaparte en disant que les hommes de savoir doivent être des étincelles appelées à irradier leur espace et leur temps pour éclairer le destin de leur pays et de leur peuple. Il est temps qu'Haïti invente ou réinvente ses hommes de savoir.

L’étonnante dualité haïtienne : de l’activité boulimique à l’inertie de l’échec

La scène haïtienne offre un tableau de contrastes saisissants qui s’alternent, se juxtaposent, s’entrechoquent, se superposent ou se mélangent selon qu’on l’observe de loin ou de près. Selon qu’on s’y approche ou s’y éloigne.

De loin, c’est une activité boulimique intense et foisonnante. Des rencontres de la communauté internationale, sur fond de générosité, qui cherche à mobiliser des fonds pour Haïti, l’éternelle assistée. Des milliards et des milliards de dollars ou d’euros qui s’injectent théoriquement dans des projets promettant des demains ivres de prospérité et de développement. Des ONG qui écrivent et réécrivent des diagnostics proposant leur expertise aux dysfonctionnements institutionnels haïtiens tout en célébrant la résilience collective, lisez, l’adaptation à la médiocrité, comme une vertu. L’assistance humanitaire, toujours présente aux heures graves, qui accourt de bonne foi et de façon célère aux chevets de nos malheurs. Des experts internationaux qui, entre deux avions, produisent leur rapport qui récitent les mêmes dogmes, indexent les mêmes défaillances et font toujours les mêmes recommandations. Des projets par centaines managés par une expertise internationale recrutant des experts nationaux et/ou binationaux pour mettre en œuvre des milliers d’activités donnant l’illusion d’un pays en chantier. Des acteurs non étatiques locaux, agissant soit comme professionnels et/ou experts de services rattachés aux agences internationales, soit comme agents publicistes sous-traités par les ONG, qui s’activent et s’époumonent pour véhiculer et promouvoir l’évangile d’un Haïti émergent à l’horizon 2030. Des acteurs étatiques locaux qui bougent dans tous les sens par caravane transportée et qui touchent à tout tels des génies aux multiples talents. Des acteurs culturels, dont la foisonnante inspiration en folie n’est plus à découvrir, qui donnent l’impression d’un pays vibrant de dynamisme, d’intelligence, de créativité et d’infinie poésie. Des colloques par ci, des séminaires par-là, des partenariats entre banques et professionnels qui promettent le changement et la révolution numérique. Des hommes et des femmes bourrés de titres qui apportent leur caution à cette agitation frénétique.

Voilà le décor que l’on voit au loin, à travers le prisme de l’agitation permanente des parties prenantes nationales et internationales qui profitent du système. Voilà l’écho que laisse retentir la publicité des voix subventionnées. S’il ne fallait regarder que sous cet angle-là, on aurait la certitude qu’Haïti est un pays merveilleux en pleine transformation politique, en pleine réingénierie économique et en pleine mutation sociale.

Pourtant de près, c’est l’éternelle et immuable réalité. La même inertie de l’échec. La même absence de vision globale. Les mêmes lacunes et incompétences managériales portées par un leadership médiocre et antinational. Le même déficit d’éthique. La même soumission aux intérêts supranationaux et financiers. La même absence de révolte et de dignité des intellectuels et professionnels. La même incapacité d’affirmer une conviction et de défendre des valeurs. La même vacuité du discours et du comportement servile induisant une course à la sauve qui peut.

Voilà les deux faces qu’offre Haïti au regard : celle qui rit et qui désespère ; qui réussit et qui s’enfuit, qui se soumet et qui gueule par moments

Une dualité confirmée par l’information officielle

Cette ambivalence haïtienne, qui se manifeste par la boulimie et l’inertie, par l’expertise agissante et l’échec permanent, n’est pas la simple perception d’un esprit manichéen exclusivement porté vers la critique. Elle est aussi constatée par l’information officielle qui s’interdit d’ailleurs de la questionner puisque c’est elle qui relaie par ses réseaux de médias la vision féerique de l’Haïti qui progresse et qui est en perpétuelle folie.

C’est bien le quotidien Le Nouvelliste qui titrait déjà le 24 octobre 2008 que « Le système bancaire Haïtien se porte bien[i] ». Il reprendra 5 ans plus tard, soit le 21 janvier 2013, le même titre avec une légère nuance « Un secteur bancaire en bonne santé dans une économie malade[ii] ». Car on a beau être publiciste, on ne peut ignorer les faits qui sont repris dans les rapports des organismes internationaux dénonçant la gabegie administrative chronique, l’absence de croissance de l’économie, les déficits budgétaires, l’incohérence des programmes gouvernementaux ou l’inexistence de stratégie de développement. On ne peut non plus faire fi des rapports qui épinglent les faits de corruption devenus normes de l’action gouvernementale. C’est bien le journal en ligne RezoNodwes qui révèle dans son numéro du 22 février 2018 que, selon le classement de Transparency International, « Haïti est le champion de la corruption dans la caraïbe[iii] ».

Comment, sans contrastes structurels, un pays peut-il disposer d’un système bancaire qui prospère dans une économie qui rampe et qui s’essouffle ? Comment, sans ambivalence et malice, peut-on faire écho de la parole présidentielle vantant le succès d’avoir réussi à faire fonctionner le pays sans l’aide internationale, alors qu’au vrai rien ne marche dans le pays, sinon la corruption ?

Il y a donc un monde parallèle qui apporte l’énergie pour dynamiser le semblant de fonctionnalité qui rend les choses normales aux yeux de ceux qui se contentent de voir les apparences et de célébrer l’indigence. C’est le mécanisme de fonctionnement de ce monde parallèle que nous décrit le chercheur Pierre Louis Naud dans son ouvrage « La juridicisation de la vie sociopolitique et économique en Haïti. Enjeux et limites ». En effet, il révèle que « les acteurs (étatiques et financiers haïtiens) se détournent vers les activités criminelles pour compenser les manques à gagner provoqués aussi bien par le déclin de l’économie conventionnelle que par la baisse de la rente étatique [...] ». Nous sommes bien dans une économie qui se criminalise et qui dans sa mutation indigente entraine presque tous les secteurs dans une certaine zone de confort médiocre où chacun ne cherche qu’a maximiser son profit personnel au détriment de la collectivité.

Dès lors, tous les spectacles de réforme qu’on nous présente, tous les partenariats qui se réinventent, toutes les innovations dont on nous vante les vertus, tous les colloques et les séminaires qui cherchent à nous laisser une impression encourageante de la réalité ne sont que le service après-vente de ce monde grimaçant où les délinquants font la loi, où la justice est à terre, où la dignité et l’éthique sont en berne.

Cultiver l’entre-soi et promouvoir la soumission

Pour survivre, un tel monde doit se refermer sur lui-même et s’appuyer sur ses appuis et ses renforts. Il doit toujours s’orienter vers le côté obscur de l’intelligence pour que l’opacité et la malignité prennent le dessus. Il doit renforcer tout ce qui est vil et abject pour les foisonner en un immense fumier capable de transformer toute étincelle en cendres et tout éclairage en enfumage. Ainsi s’active un puissant et indigent réseau d’accointances qui pratique l’entre soi comme culture identitaire. On ne vous accepte que si vous êtes du réseau ou si vous connaissez quelqu’un du milieu. Ainsi, l’intelligence et la compétence ne sont plus les critères de sélection de ceux avec qui on travaillera. C’est d’abord l’appartenance à un milieu social, Les mulâtres restent entre eux, Les familles d’origine arabe, libanaise et syrienne restent entre elles. Les classes moyennes entre elles. Les classes populaires livrées à elles mêmes.

Puisqu’en haut de cette échelle, on es très peu et puisqu’on ne sait pas tout faire, on va se permettre des associations et des fréquentations au rayon le plus proche du groupe. C’est ensuite la reconnaissance dans une pratique quelconque où l’on intègre, valorise et partage certains codes sociaux. On se met encore entre soi. Soit entre ceux et celles qui ont fréquenté la même école, la même église ou le même temple vaudou ; soit entre ceux et celles qui se croisent dans le même club de gymnastique ou le même club de nuit ; soit entre ceux et celles qui chantent et dansent la même musique faisant souvent l’éloge du bas-ventre et de l’insouciance.

Forcément, à travers cette culture de l’entre soi, on finit par tuer toute recherche de compétence et d’intelligence, toute noblesse et tout standard de l’esprit. Entre soi, on se sent si confiant et confortable entre gens qui se connaissent et qui pratiquent les mêmes vices qu’on oublie tout le reste. La seule exigence est d’être soumis et redevable envers le groupe qui, souvent, pour obtenir quelques privilèges sociaux et politiques, fait allégeance à une bannière politique sans engagement idéologique réel.

De cette accointance naissent toutes les médiocrités qui vont entrainer l’organisation sociale vers une éclipse permanente et totale. Et conséquemment, cette éclipse va dicter aux hommes et aux femmes une psychologie indigente faite de comportements et d’attitudes à travers lesquels l’esprit s’interdit toute noblesse, toute dignité, toute humanité. Pour faire partie du groupe et accéder à la réussite, on se cherche des postures. Soit de soumission par renoncement à sa dignité. Soit d’imposture à force de silences et d’approbations contraints, soit de duplicité par l’urgence d’être toujours dans la malignité, dans la veulerie et l’escroquerie.

A forcer d’être dans la posture de la médiocrité ou de l’imposture, on finit par orienter l’écosystème vers une mutation indigente. Ainsi, avec le temps, en Haïti, l’intelligence s’est transformée en malignité. Le plus intelligent, c’est le plus crapule. Celui qui, sans pudeur, profite des malheurs des autres pour son bonheur. Tel homme d’affaires n’hésitera pas à multiplier par 3, voire 5, les prix des produits de base en saison de grande détresse ou de grande calamité. Ce fut notamment le cas pendant le tremblement de terre de 2010 et pendant le cyclone Matthew. Tel homme politique n’hésitera pas à dilapider les fonds publics pour servir ses intérêts personnels et familiaux. Ce fut toujours ainsi , c’était notamment le cas, hier, avec PetroCaribe, et c’est encore le cas aujourd’hui avec la caravane. Tel chef de projet n’hésitera pas à attribuer la gestion d’un dossier de haute complexité technique ou technologique à ses parents ou à ses proches même non qualifiés rien que pour pouvoir s’offrir un certain profit personnel. Ici, l’on refuse les partenariats qui magnifient l’intelligence, les compétences et l’éthique.

Il est difficile pour un Haïtien (cela vaut aussi pour d’autres) qui soit compétent techniquement, éthiquement et en plus insoumis et libre dans sa pensée et ses réflexions de trouver du travail en Haïti ou de remporter un appel d’offres (nous y reviendrons). Cette triple compétence n’est pas le profil recherché par les chefs de projet, les managers et les décideurs.

Empressons-nous de dire que ce réseau d’accointances n’est pas totalement dépourvu de compétence. C’est le système de valeurs qu’il choisit de défendre qui lui empêche de mettre à contribution son intelligence et ses compétences. Or, dans tous les pays où les hommes vivent dans l’attachement à leur dignité et à leur humanité, ce sont les gens qui savent qui dictent la tonalité imprimant à la société son rythme. Ce sont eux qui débattent des enjeux vitaux pour leur pays. Ce sont eux qui traitent des thématiques porteuses de progrès et de valeurs pour la société. Ce sont eux qui s’engagent citoyennement et professionnellement sans peur de prendre position pour l’éthique afin de drainer les consciences vers ce qu’il y a de noble et de sublime.

En Haïti, c’est à un spectacle contraire qu’on assiste. Ceux qui ont les titres et qui prétendent savoir ne cherchent qu’à devenir des hommes de paille, de mains si ce n’est des hommes à tout faire d’un homme politique ou d’un entrepreneur. L’objectif vital pour eux est de garder une posture d’employabilité par une attitude de soumission voire de servilité. Trop occupés à protéger un poste, un privilège ou une accointance, ils n’osent élever la voix pour s’opposer à la médiocrité. Ils n’osent s’enflammer de dignité pour éclairer par leur intelligente insolence le chemin des autres. On les retrouve de préférence, dans les rangs, soumis, honneur et dignité en berne, devant la corruption et la médiocrité.

Passer à l’insoumission et à la rupture pour réinventer la dignité haïtienne

Quand ceux qui sont détenteurs du savoir se murent dans une posture confortable pour sauvegarder des atouts d’employabilité, ils frayent un chemin irréversible et orientent toute la société vers l’indigence. Là où les réflexes de malignité conduisent à la soumission, au conformisme, à l’opportunisme. C’est du reste, le conformisme cherchant à protéger le statut de l’employabilité comme valeur qui tue la performance organisationnelle, qui tue la dignité humaine.

Tout système qui se contente de choisir et de récompenser les plus soumis, les plus conformes et les plus dociles ne peut s’orienter que vers davantage de médiocrité. Quand le filtre de la valeur organisationnelle est verrouillé sur l’entre soi, il promeut un modèle de conformisme qui tend à devenir le foyer par excellence de la soumission et de la médiocrité, interdisant l’éclosion de tout talent.

San tomber dans l’éloge de l’anarchie, nous revendiquons une préférence marquée pour l’insoumission. Car nous sommes convaincus que toute performance véritable vient de la contestation qui pousse toujours vers le meilleur. C’est le fondement même du progrès. Ne jamais se complaire de ce qu’on est. Toujours remettre en question l’existant. Transformer toute solution datée en problème. Ce sont là des qualités qui sont souvent portées par les échos dissonants des ressources rares et de talents qui transpirent d’insoumission devant la bêtise organisée.

Est-il besoin de dire que, si tout un pays navigue sans repère vers l’indigence, s’acoquiner entre soi avec des médiocres et continuer à faire ce que nous avons fait depuis plus de siècles d’indépendance ne peut pas être porteur d’innovation ? Autrement dit tout ce qui est médiatisé par ce système s’inscrit dans la continuité de l’entre soi et de la soumission.

L’innovation ne peut être que dans la rupture et l’insoumission qui sont porteuses de liberté et de créativité. C’est bien ce que Albert Einstein a voulu nous enseigner en nous rappelant que : « Si vous continuez à faire (avec les mêmes personnes) ce que vous avez toujours fait par le passé, vous ne pouvez obtenir que les mêmes résultats ». Nous venons de voir que la boulimie de l’expertise agissante en réseau d’accointances par acoquinement entre-soi n’a apporté à Haïti en 214 ans d’existence qu’un échec collectif. Alors il convient de changer de modèle et d’aller vers la rupture. Et c’est encore la pensée d’Albert Einstein qui nous guidera vers la solution : « C’est la personne libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime ».

Apprenons à être des personnes libres, insoumises et fières pour laisser irradier l’étincelle de colère et d’intelligence qui nous guidera vers la beauté. Cette beauté qui se magnifie dans la connaissance véritable. Celle qui sait se libérer de ses accointances, de ses intérêts et de son moi pour se sacrifier et se mettre au service des causes qui transcendent le gain matériel et les intérêts personnels. C’est ainsi qu’on sublime la dignité humaine. C’est ainsi seulement qu’on peut se réinventer, car c’est par la connaissance véritable qu’on peut échapper à l’indigence. Plus on connaît, Plus on est digne et plus on donne de la valeur aux hommes ; et plus on magnifie leur dignité et leur liberté. Plus on est digne, plus on s’éloigne de la zone de médiocrité où peuplent les précaires, les crapules et les raclures.

L’opacité qui enfume l’avenir d’Haïti est en lien direct avec l’imposture du savoir. L’indigence rayonne toujours à partir des ondes médiocres émises par les champs de force de cette culture d’entre soi et de la soumission. L’indigence haïtienne est donc le fruit de l’indignité et du manque d’humanité de ceux qui sont en situation de responsabilité. Il est donc indéniable que ce sont les hommes de grande dignité et de grande humanité qui peuvent donner de la valeur aux gens, aux institutions et aux choses de leur pays et de la vie.

Comment ne pas finir dans l’exaltation de la grandeur en paraphrasant Napoléon Bonaparte « les hommes de savoir doivent être des étincelles appelées à irradier leur espace et leur temps pour éclairer le destin de leur pays et de leur peuple ». Haïti doit inventer ou réinventer ses hommes de savoir.

Erno Renoncourt

[i] https://lenouvelliste.com/article/63546/le-systeme-bancaire-haitien-se-porte-bien
[ii] https://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/112721/Un-secteur-bancaire-en-bonne-sante-dans-une-economie-malade
[iii] https://rezonodwes.com/transparency-intl-haiti-champion-de-la-corruption-dans-les-caraibes/

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