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Un important dirigeant de la gauche colombienne est arrêté sur ordre des États-Unis

Bogotá, 10 avril (RHC)- Le membre du parti politique colombien FARC, Force Alternative Révolutionnaire Commune, Jesús Santrich, a été arrêté à des fins d'extradition sur ordre des États-Unis et de la DEA, l'Agence nord-américaine anti-drogues pour le délit présumé de fabrication et de trafic de stupéfiants.

L’ambassade des États-Unis a ordonné une perquisition au domicile de Jesús Santrich à Bogotá.

Le document émis par l’ambassade des États-Unis a ordonné la saisie de dispositifs électroniques comme des ordinateurs, des informations sur les transactions financières, des livres et des cahiers avec des notes et autres.

L’Accord de Paix signé par le gouvernement de la Colombie et par le nouveau parti Force Alternative Révolutionnaire Commune issu de l’ancienne guérilla FARC-AP en 2016 stipule que les mandats d’arrêt et les demandes d’extradition étaient suspendus.

Cette suspension est prévue par l’article 71 de l’Accord Final de Paix.

La présidente de la Juridiction Spéciale pour la Paix, Patricia Linares, a assuré que l’on étudiera si les faits présumés imputés à Jesús Santrich ont été commis avant ou après les accords de paix.

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Le fait est que les slogans du type "soutenons nos soldats" n’ont aucun sens... Et c’est tout l’objectif d’une bonne propagande. Il vous faut créer un slogan auquel personne ne s’oppose, et tout le monde y adhérera. Personne ne sait ce qu’il veut dire parce qu’il ne veut rien dire. Son importance réside dans le fait qu’il détourne l’attention d’une question qu’il aurait fallu poser : soutenez-vous notre politique ? Mais ça c’est une question qu’on n’a pas le droit de poser.

Noam Chomsky

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