RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

USA : Le cas Cindy Sheehan par Richard Hétu.




La Presse, Richard Hétu, 5 février 2006.


Cindy Sheehan, mère d’un soldat tué en Irak, a frappé l’imagination du monde en campant aux portes du ranch texan du président George W. Bush, en août dernier. C’était sa façon de protester contre une guerre fondée sur des " mensonges ".

Le mouvement antiguerre venait de se trouver un symbole puissant aux États-Unis, tout juste au moment où la majorité de la population lâchait l’administration Bush sur l’Irak. Depuis, Cindy Sheehan poursuit son combat singulier, suscitant des réactions allant de l’admiration à la haine, en passant par le doute. Il y a une semaine, la lutte pacifiste de Cindy Sheehan l’a conduite à Caracas, où elle est montée sur scène aux côtés du président Hugo Chavez.

Comme le chef d’État vénézuélien, la militante américaine a condamné l’" impérialisme " des États-Unis et le " terrorisme " de George W. Bush.

Passant un bras autour du cou de Cindy Sheehan, Hugo Chavez a annoncé à la foule du Forum social mondial que l’Américaine retournera en avril camper devant le ranch de " Monsieur Danger " (Bush). C’est là qu’elle devrait souligner le deuxième anniversaire de la mort de son fils. Et la foule de scander : " Cindy ! Cindy ! Chavez ! "

La mère de Casey Sheehan a le don d’attirer la publicité. Deux jours après son passage à Caracas, elle a été interpellée dans l’enceinte du Congrès, peu avant le début du discours annuel du président sur l’état de l’Union. La police lui a passé les menottes et l’a détenue pendant quatre heures, l’accusant de " conduite abusive ". Son crime ? Elle portait un t-shirt sur lequel était imprimé un message faisant référence au nombre de soldats américains tués en Irak : " 2245 morts. Encore combien de plus ?

 Lire la suite : www.cyberpresse.ca

URL de cet article 3267
   
Leur Grande Trouille - journal intime de mes "pulsions protectionnistes"
François RUFFIN
GoodYear, Continental, Whirlpool, Parisot-Sièges... Depuis dix ans, à travers la Picardie d’abord, la France ensuite, j’ai visité des usines de robinets, de pistons, de cacao, de lave-linge, de canapés, de chips ; de yaourts, avec toujours, au bout, la défaite. Ca m’a lassé de pleurnicher. Mieux valait préparer la contre-offensive. C’est quoi, leur grande trouille, en face ? Leur peur bleue ? Il suffit de parcourir le site du MEDEF. Ou de lire leurs journaux, Le Monde, La Tibune, Les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le fait est que les slogans du type "soutenons nos soldats" n’ont aucun sens... Et c’est tout l’objectif d’une bonne propagande. Il vous faut créer un slogan auquel personne ne s’oppose, et tout le monde y adhérera. Personne ne sait ce qu’il veut dire parce qu’il ne veut rien dire. Son importance réside dans le fait qu’il détourne l’attention d’une question qu’il aurait fallu poser : soutenez-vous notre politique ? Mais ça c’est une question qu’on n’a pas le droit de poser.

Noam Chomsky

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.