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Le Brésil décide de ne plus négocier la ZLEA proposée par Washington.




Radio Habana Cuba, Brasilia, 10 février 2006.


Le Président brésilien, Luiz Inacio Da Silva, " Lula " a fait savoir que son gouvernement avait décidé de rayer de son agenda les négociations de la ZLEA, la Zone de Libre-échange des Amériques que propose Washington et de se consacrer entièrement à la consolidation de ses relations avec l’Amérique du Sud. " Nous ne négocions plus la ZLEA. Nous la mettrons hors du jeu. Comment ? en renforçant le MERCOSUR et la Communauté Sud-américaine des Nations " a déclaré Lula à Brasilia à l’ouverture d’un congrès de l’Organisation Interaméricaine des Travailleurs.

Il a précisé que l’objectif est de préserver notre indépendance des États-Unis ou de l’Union Européenne.

Le Brésil oeuvre à la consolidation de la Communauté Sud-américaine des Nations qui regroupe depuis décembre les pays membres du MERCOSUR, le marché économique du cône sud-américain (l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay " et la Communauté Andine des Nations (la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, le Pérou et le Venezuela). Ces quatre pays et le Chili sont associés au MERCOSUR tandis que le Surinam et la Guyana ont annoncé leur décision de se joindre à la Communauté Sud-américaine.

Lula s’est d’autre part prononcé pour l’union politique de l’Amérique Latine et de l’Afrique. " C’est cette relation politique qui fera notre force quand nous voudrons changer l’ONU et qui changera le rapport des forces au sein de l’OMC " a-t-il souligné.

 Source : www.radiohc.cu


Oui à la vie. Non à la ZLEA. Une autre Amérique est possible.


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Karl Marx, Friedrich Engels
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