
La fraude dans les transports en commun comme le métro représente un coût considérable. Et l’on sait que ceux qui s’acquittent de leur titre de transport payent à la place des fraudeurs.
En revanche, les passagers qui bloquent les portes parce qu’ils n’ont pas eu le temps d’entrer complètement dans la rame ne coûtent strictement rien : ils retardent simplement de deux ou trois secondes le départ du métro. Ce qui les place dans leur tort, assurément.
Parfois, on fait ce qu’on peut : il m’est arrivé d’aider des personnes encore plus âgées que moi à se décoincer un bras dans un wagon de la ligne sans conducteur du métro lyonnais car elles n’avaient pas pu entrer avec la célérité requise.
De là à transformer les bloqueurs (volontaires ou non) en délinquants de haut vol, il y a un pas que la société des transports en commun lyonnais a franchi allègrement.
Cette photo est ignoble. Faire payer 150 euros à des passagers qui ne fraudent pas et qui ne mettent pas en péril la sécurité des passagers est scandaleux. TCL est bien dans l’air du temps macronien qui frappe les pauvres.
Et puis, il y a cette mise en scène yankee, très fortement inspirée des films policiers et, pire, de la réalité d’outre-Atlantique. Avec la taille du fraudeur exprimée en mesures anglo-saxonnes.
Enfin cette menace comminatoire : on vous aura !
Cette communication est à vomir.
PS : à propos du métro lyonnais, une aberration à ne pas rater.