Bonsoir camarade,
Affirmer "l’on sait que ceux qui s’acquittent de leur titre de transport payent à la place des fraudeurs." est une erreur, pardonnable, je vous rassure ;) C’est une propagande souvent utilisée par les sociétés de transports en communs (particulièrement celles qui sont partiellement ou totalement privatisée). Les transports de l’abonné ou du fraudeur sont couverts autant par l’abonné que le fraudeur, le métro étant pratiquement financé par les impôts/la TVA , pas par les billets.
Le fait est que l’abonné paye deux fois, impôts + billet, le fraudeur une seule...
Une étude avait montré que les bénéfices dégagés par les abonnements et billets couvraient à peine les frais que la non "gratuité" implique (impression des billets, portiques, personnels de vente et contrôleurs, etc). dans plusieurs villes la question de la gratuité a été abordée mais généralement abandonnée car selon ses opposants,les utilisateurs "ne respecteraient pas ce qui est gratuit"...C’est surtout le capital qui craint la gratuité !
Concernant la fermeture des portes, vous faites fausse route, il s’agit avant tout de la sécurité des passager et ensuite de ne pas perturber les horaires et cadences :
"contrairement à ce que l’on pourrait croire, la pression de fermeture des portes de métro et de tram est très importante, et peut donc vous blesser, sans parler des dégâts si le véhicule démarre alors qu’un objet est coincé entre les portes. Cet acte qui parait anodin peut vite dégénérer et vous emmener à l’hôpital, vous, ou d’autres voyageurs restés à quai si l’objet calé entre les portes heurte des voyageurs !
La « solidarité du voyageur »
Très souvent également, des voyageurs prennent ce risque pour que d’autres personnes puissent encore monter. Retarder le véhicule pour un voyageur pénalise tout un métro ou un tram. De nouveau, quelques minutes d’attente permettent d’éviter accidents et retards."
https://stibstories.be/2016/12/13/securite-portes-stib/
Régulièrement des accidents, parfois graves, se produisent. Des passagers, parfois très jeunes, sont ainsi entrainés sur le quai, par chance à Bruxelles il y a toujours des conducteurs qui peuvent réagir en temps...
BàV